Wednesday 9 June 2010

Les fleurs, plus jamais.



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1. Photo de Valérie Jouve 2. " " Stepahnie di Giusto 3. " " Stéphanie di Giusto

Et tout avance, tout est à la chaîne, inévitablement. Dans deux jours, il y a un an, nous étions là. J'étais surprise d'elle. Nous étions là. A descendre le toboggan qui faisait le tiers de notre taille réelle. A minuit pile t'avais mis tes mains sur mes épaules, si fort, que j'avais sursauté. Je m'étais retournée et tu m'avais souris, tu m'avais dit : Bon anniversaire, je suis le premier.
Ils étaient tous là. Ou plus loin. Mais présent, dans le même espace temps que moi.
Je te promets que ce n'est pas volontaire, ce sont juste des dates qui se présentent, droites, les mains dans les poches, et dans les yeux cette espèce de culpabilité à crever de dégoût. Elles ne peuvent rien y faire, ça passera. Et j'avais 365 jours de plus dans la gueule, BAM. Et je ne pouvais rien y faire. La date arrive, lentement, comme dans les films d'horreurs où le meurtrier ne se presse pas, il prends son temps. C'est exactement la même chose. Un an de plus, est ce que ça m'éloignera ? Est-ce que ça fera de l'année que je laisse derrière un souvenir ? Est-ce que c'est la solution ?
J'attends l'heure fatidique avec cet espèce de deuxième coeur qui ne pompe presque pas de sang mais rejette beaucoup d'angoisses, des sourires mal placés, des rires nerveux, des heures d'insomnie et surtout.
Et surtout.

L'ARBRE



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