Tuesday 6 December 2011








" C'EST CA QUI ME FAIT PEUR DANS LE BONHEUR :

L'USURE, 
LA LASSITUDE,
L'EFFILOCHAGE. "

www.onfridayjune11th.blogspot.com










Thursday 15 September 2011



C'est dingue ce qu'on a pu se croire faible. Il y a autre chose à côté, il y a nous et on fait ce qu'on peut, on fait pour le mieux, et mieux, c'est mieux que rien. Marcher vite et fort, surtout fort.

Wednesday 29 June 2011

Les choses qui s'usent

Les choses ne sont jamais comme on le voudrait. Simplement. Systématiquement. Sordidement.

Tuesday 28 June 2011

Les chansons parisiennes.




Le temps gris et les embouteillages et la pluie fine qui se serre entre les passants et les parapluies. Il y a Paris. On aurait dû partir, on aurait peut être du y aller finalement. Notre besoin de consolation est impossible à rassasier. On aurait pu être, simplement au fond de nos appartements, avec une bouilloire et des cigarettes simplement, attendre que ça passe, sous les poutres des studios qui nous protèges, la pluie sur les carreaux et une chanson parisienne prise au hasard, une chanson des jours de pluie.


Monday 20 June 2011

Il semble que cette renaissance mérite de nouvelles présentations.


ZLV18ANSRENAISSANCE





Qu'est ce que ça veut dire ? Lançons nous, incrédules. Le petit rire au coin des lèvres, l'ironie masquant l'incertitude, d'y croire ou pas. Nous sommes nous trompés de causes ? Si c'est possible de retrouver la force alors je le peux, si c'est possible de se tromper si intensément, alors je me suis trompée. Peut on tant se sous estimer ? C'est ridicule, nous sommes les plus forts, indépendants, solitaires mais attachés et attachants. Je n'ai pas peur de construire. Je peux tout faire. J'ai cinq cœurs recyclables et des habits pour toutes les mauvaises intentions. J'ai tant juré que mes intentions étaient mauvaises, j'ai tant levé les sourcils, vous regardant, inévitablement, comme si mon regard ne pouvait que se pencher vers le bas pour vous observer. Ce n'est pas moi, je ne choisis pas. Mais j'ai compris. On enlève les habits de misère, on sèche nos larmes, on reprend le dessus. Que nous est il arrivé ? Pourquoi et comment en sommes nous arrivés là ? Pourquoi cet instant à duré aussi longtemps, tant de mois à ravaler notre salive salée des larmes amères qui n'avaient pas lieu d'être. On prie pour que ce ne soit pas qu'une passade mais un retour à notre vrai état, notre état naturel, instinctif, bien sûr que nous sommes nés comme ça, il ne peut pas en être autrement. D'où vient cet élan ? Où nous enlève t il ? Nulle part, partout, à l'origine.
Je n'ai jamais été autre que moi, seulement pendant ces moments de doute, inconsciente de ma puissance et de ma volonté, je renais. Que s'est il passé ? Évidemment que cela nous est égal, évidemment mieux seule qu'étouffée et étouffante. Évidemment. Bien sûr que ce qui compte plus que tout c'est moi c'est nous mais ce n'est pas eux. Bien sûr que je les ai méprisé puis que j'ai oublié ma motivation.
Mais évidemment, je l'ai retrouvée. Ne pas oublier qu'en oubliant on renoue et on s'élève. Alors, élevons nous. Comme au bon vieux temps, la gloire est de retour. Les enfants.

Sunday 5 June 2011

"Le mal ne se déclare pas comme quelque chose qui est mais comme un "non" à ce qui est: il aurait fallu que les choses ne fussent pas ce qu'elles sont, il faudrait changer le monde."




Il est bientôt arrivé le temps. On se questionne sur la mort, le désespoir, toutes ces choses qui déterminent la vie des individus qui nous entourent, leur humeur, leurs inspirations, leurs créations, pensées, refoulements. S'il fallait savoir par où nous devions commencer. S'il fallait tout le temps falloir, la petite cloche du devoir retentit au plus profond de nos consciences et nous l'ignorons, accusant sa trop faible intensité. Notre indifférence. Nos rêves ont bien changés si jamais il y en a eu. Quelques uns. Quelques autres, oubliés, par devoir. Par responsabilité. 
On se demande pourquoi ça ne s'arrête pas, pourquoi nous sommes si impuissants face à nous mêmes. Pourquoi, pour quelle(s) raison(s) ces faiblesses. De quel droit la petite force macabre qui sommeillait en nous parvient finalement à prendre le dessus, la petite bête qui commence à répandre son poison. On a envie de rouler très vite sans rien, les cheveux qui s'agressent entre eux qui s'affolent un peu. Sous les néons des vieux tunnels la nuit. On remarque l'absence, les nouvelles tendances qui se dessinent. L'avenir prochain qu'on retient de nos ongles qui se fissurent et se brisent au fur et à mesure. On le tire vers nous, pas par possession mais pour l'empêcher de suivre son inévitable course. On prend alors conscience de tout ce qu'on a eu jusqu'ici. De tout ce qu'on risque de ne plus avoir. Et on a peur, on tremble un peu du haut de notre masque d'indifférence. Mais on fait avec, jusqu'ici personne n'est encore parvenu à faire sans.

Wednesday 25 May 2011


" J'ai toujours cherché les paysages d'avant Dieu. D'où mon faible pour le chaos"

E.M




Wednesday 18 May 2011

Peut-être parce que ça faisait trop longtemps, que je n'avais pas allongé mes maux quelque part et hurlé si fort. Il y a tant d'états d'esprit, tant de possibilités, que croire ? Qu'est ce qui semble le plus crédible ? Est ce que ce qui semble être le plus crédible est le plus vrai ? Où est la vérité, pourquoi on s'attache tant à la cacher, pourquoi personne ne la trouve. Pourquoi le moment revient toujours. Pourquoi le creux de la vague. Il y a trop de chose à écrire et l'inspiration se vomit, réellement, elle n'existe plus ordonnée. Tout semble si étroit, partout, tout le temps.
Chanter très fort en roulant très vite à moitié nue, c'est peut être ça la solution. C'est peut être le rien de nous, ce qu'on ne sera jamais, doit on se contenter de ce qu'on est, ou doit on au contraire repousser les limites des idéaux ? Essayer de les atteindre, désillusion forcée ? Pourquoi ? Pourquoi pas ? Quand, où et comment ?
De quelle façon, quelle superficie, d'amour et de pluie de crachats, de putains et de saintes. Que dire quand il n'y a rien à dire ? Faut il parler pour combler le silence ? Pourquoi le silence ? Gênant ? Agréable ? Quel intérêt ? Quel sens accordé aux conversations muettes ? Pourquoi ? Comment ?
Donner envie n'est ce pas tout d'abord se donner envie à soi même ? Est ce qu'il faut réellement profiter ? Est ce qu'il faut relire les lettres ? Est ce qu'il faut se faire la guerre ou se faire la paix ? Qu'est ce que ça peut foutre, qu'est ce que ça peut faire.
Est ce qu'il faut se replonger la dedans.

Devons-nous nous noyer ?



Danger House & Daniele Luppi - Black - starring Norah Jones


Qu'est ce que ça peut faire - Biolay


Reviens mon amour - Biolay

Monday 9 May 2011




Parce que ça fait du BIEN d'écouter toutes ces musiques inavouables sur lesquelles nous pleurons en rythme sous nos couvertures humides des idées noires qui nous étouffent. De s'incarner un peu partout, et de voir la réalité se cristalliser sous nos désillusions, on rêve de Paris, on rêve d'indépendance, on rêve de revanche. Mais le cauchemar de la petite solitude qui grince du bout des poignets frêles et des pensées qui nouent au plus profond de la gorge, nous rappelle doucement à quel point on est bien, au fond de ce lit, de ces livres, en haut de l'escalier qui descend jusqu'à la boîte aux lettres aux noms multiples. C'est pourtant réconfortant de se trouver là et de savoir qu'au bout de la rue, de la ligne de bus ou de la ville il y a quelqu'un qui est là, tout le temps, même si rien ne se sait. On a peur mais on se tait, au bout de la ville, de la ligne de bus et de la rue, au fin fond de notre lit, au plus profond des creux du matelas, là où tout est noir, que même quand t'ouvres les yeux à trois heures du matin tout est noir, on a peur de se retrouver, avec une boite au lettre et un seul nom dessus, sans escalier, sans paroles au bout de la nuit. On a peur de la distance. Alors on écoute ces musiques inavouables, qu'on avouera qu'à moitié. Mais que tout le monde mettra de côté pour le bon moment.


Lili . P. Chatel


Ma lycéenne. P. Chatel


Au bout du compte . Lilicube


Les gens qui doutent . A. Sylvestre

Friday 6 May 2011



LE DÉCOURAGEMENT
On observe que sans être fou, on en a l'air. J.A.
Nous devons avoir à chaque fois au moins la volonté d'aller jusqu'à l'échec. T.B.

NOS ILLUSIONS                        MORDU AU CORPS              MOINS PIRE                 

RÉFLEXIONS
SOUVENIRS
ACTES
RÊVES
PERCEPTIONS

LIBÉRER DE SON INSTINCT           FOLIE               PUISQUE L'ON NE SAIT PAS MOURIR

UNE PENSÉE PEUT AVOIR SI PEU DE PRISE SUR LE RÉEL
TOUT EN                                                                           TOUT EN                                                                     TOUT EN
ABSENCE                                                                          MANQUE                                                                   IMPASSES
ON RÊVE DE SE METTRE HORS DE TOUT
ON Y PASSERAIT SANS DOUTE
CELA FAIT DES ANNÉES QU'IL NOUS FAIT LE COUP DU JOLI MERCREDI


THE SPIRIT WAS GONE . ANTHONY & THE JOHNSONS




" Aucun de mes professeurs, lorsqu'ils parlaient de livres d'un ton monocorde et relativement sombre, n'avais pris le temps de m'informer que la littérature naît précisément de la souffrance que j'essayais d'atténuer. "

SUN OF A GUN . OH LAND


Tuesday 19 April 2011





Je me suis dit d'abord, peut-être que des gens ont ton mot de passe. Sans doute. Ils pourront lire tout ça. Mais au final, ils ne le prendront pas pour eux, ce n'est pas à eux que je m'adresse.
Ca doit faire deux jours que je n'ai pas vu Eva et j'en ai marre. J'aimerais bien partir un peu, autre part. Je ne sais pas où, sans doute à la mer, je ne te tends aucune perche. Je dis juste que j'aime être sur du sable. Que j'aime même quand il fait froid sur les plages, j'aime l'hiver à la mer. Je me dis aussi que je me suis trompée d'époque. J'aimerais vivre aux temps que j'utilise.
Je ne sais pas pourquoi je te dis tout ça à toi. Je veux dire, pourquoi pas à quelqu'un d'autre, pourquoi pas à Eva, pourquoi pas aux autres. C'est un pur hasard. Parce que. Je ne sais pas.
Je me suis rendue compte que j'avais du mal à supporter les gens en général. Même moi. J'aimerais bien les rayer au marqueur indélébile parfois, pour qu'ils s'arrêtent un peu. Mais ça ferait brouillon, ça ferait sale. Sur le moment ça me ferait du bien puis en suite je m'en voudrais, de salir mon entourage. Je finirais entourée de gribouillis qui sentent fort l'indélébile, et j'aurais mal à la tête. J'aimerais alors pouvoir les effacer. Parce qu'à l'effaceur c'est mieux. Tu ne les vois pas mais tu ne peux pas oublier leur présence parce que tu ne peux pas leur réécrire dessus. Pourquoi on a pas évolué plus vite ?
Pourquoi il n'y a pas de spacecars qui nous emmèneraient je ne sais où dans l'espace, dans l'univers. De toute façon, ce serait horrible au final. Tu te rends compte, on se lasserait, on banaliserait bien au bout d'un moment le fait de pouvoir aller sur telle ou telle étoile. On se lasse de tout et je trouve ça terrible.
Mais on peut se lasser de l'univers ? Par univers j'entends infini. On ne peux pas se lasser de quelque chose dont on ignore l'ensemble en lui même, hein ?
J'espère que non. De toute façon je n'aurais jamais l'occasion de m'en lasser étant donné que d'ici là je serais morte et enterrée, ou alors brûlée. Peut-être qu'on retrouvera jamais mon corps. Peut-être que je ferais la guerre un jour, imagine. Si je saute sur une bombe, est ce que quelqu'un ira chercher tous les petits morceaux ?
Non je ne pense pas.
Je me demande parfois. Je me dis que c'est mal, mauvais de ne croire en rien, et de ne rien faire. Pourquoi les gens qui n'ont aucune croyance ne font-ils pas de belles, de grandes, d'incroyables choses ? Pour eux. Parce qu'on peut se dire que de toute façon, personne ne se souviendra de nous, dans cent, deux cent ans nous ne seront rien. Alors pourquoi s'en tenir aux moeurs de nos époques, pourquoi . Tu vis 90 ans, toutes ces années et même, chaque seconde t'appartient, tu en fais ce que tu veux, puisque après ça tu es plus rien, t'es mort, poussière, cadavre, cendre, os. Et qui viendra frapper sur ton cercueil ou ouvrir l'urne de tes cendres pour te dire que tu aurais dû faire telle ou telle chose ? C'est absurde. Tu réalises que chaque instant t'appartient, et tu te rends compte du temps qu'on perd. On a pas le temps, on a une durée limitée. Pourquoi juste, ne pas partir. Je pourrais faire n'importe quoi, aller étudier la flore en Argentine si je le voulais, c'est juste pas ma vocation. Voila. Ce n'est pas mon ambition. Je n'ai pas d'ambition. Pas pour le moment. Je n'étudie pas les sentiments humains, ça ne m'intéresse pas, il y a des concordances mais je sais qu'il n'y a pas tant de proximité que ça entre les miens et ceux des autres, ceux des autres entre eux. C'est comme ça.
Je pense que je me ferais brûler, et je voudrais bien qu'on éparpille mes cendres dans l'univers, dans l'infini. Quand j'étais petite j'ai voulu pendant une semaine être professeur pour pouvoir écrire au tableau, utiliser la craie. Ensuite j'ai découvert le calvaire que c'était que de gravir l'estrade, sous le regard de tous les autres gamins cruels et naïfs. Je n'ai plus voulu.
Ca faisait rire les amis de ma mère quand je leur répondais que plus tard je voudrais : " pas travailler, comme métier . "
A l'an 2000, je crois que j'ai vécu une de mes plus grandes désillusions. J'ai couru, pour voir les feux d'artifices et je me suis pris la porte fenêtre violemment en pleine face. J'ai réfléchis, j'ai pensé aux voitures volantes, j'ai constaté qu'il n'y en avait toujours pas. Qui avait sorti cette connerie, des voitures volantes en l'an 2000. Absurde. Encore une promesse non tenue.
Mon film s'est téléchargé, j'écoute Raphael de Cocorosie. Si j'étais née dans le Wyoming ma vie aurait été différente, je serais allée voir les tournois de rodéo tous les samedis. J'aurais haïs les touristes qui se pressent à Yellowstone pendant les vacances scolaires et tout au long de l'année. J'aurais, je ne sais pas. J'aurais sans doute adoré. Vivre dans une ville dont personne ne connais le nom, et pour cause, une ville avec cinq mille habitants maximum. J'aurais compté les distances en miles sur la carte routière. J'aurais sans doute détesté le Français, j'aurais eu de belles ambitions. J'aurais. J'aurais. J'aurais. Je suis tombée de haut le jour où on m'a appris que les contes pour enfants avaient des sens cachés, pour mettre les enfants en garde contre les misères, les miséreux, les dangers qui courent les rues. Tu sais que le Loup, dans le petit chaperon rouge, est censé avoir le rôle d'un pédophile ? C'est un conte pour mettre les enfants en garde contre la pédophilie.
J'adore écouter Pierre et le Loup sur deezer, ça me rappelle les plus vieilles années que j'ai jamais vécu.
Je viens de trouver le plus beau morceau de musique que j'ai jamais entendu. Je viens de le retrouver. Je me demande ce qui nous gêne dans le fait de partager la beauté des choses avec les autres. Ca me gêne. J'imagine que des milliers de personnes connaissent ce passage. Cette musique. Pourtant je ne la partagerais pas. Ce sentiment de privilège. Je me complaisais dans le privilège de n'appartenir qu'à moi même, et je continue. Pourtant je pense que je ne devrais pas. J'attends sans doute la personne qui ne me demandera pas la permission. Je ne supporte pas ces gens là, ceux qui font tant attention. Demander la permission, ah. J'ai envie de les calciner, de les faire tomber et de leur sauter dessus, jusqu'à ce qu'ils meurent. D'hurler juste devant eux, jusqu'à ce que je devienne muette. Quand j'étais petite je voulais être muette.
Maintenant parfois j'aimerais être aveugle pendant certains moments. J'aimerais que nous soyons tous aveugles à certains moments. J'aimerais qu'on ne me voie pas, et ne pas pouvoir voir l'autre.
En fait, j'aimerais ne me lasser de rien. La musique ne dure que deux minutes et onze secondes. C'est insuffisant. Mais c'est peut-être bien comme ça.
J'aimerais avoir un retourneur de temps. J'aimerais aussi avoir un ciré jaune, des bottes Aigle, une marinière, et courir dans la mer comme si je pouvais la faire fuir. J'aimerais aussi faire tournoyer la terre au dessus de mon index. J'aimerais avoir la même chambre qu'Hauru. Je voudrais aller à l'Opéra et ne pas me soucier de tous ceux qui m'entourent et contrôler tout ça.
J'aimerais avoir la collection des malheurs de Sophie, vivre au 19eme siècle parfois. J'aimerais avoir de l'ambition vraiment. Faire quelque chose du peu que j'ai. J'aimerais savoir jouer au poker, fumer des cigares, être un mafieux.
J'aurais bien aimé être sur le Titanic, faire le tour du pont en criant : Vous allez tous crever, il n'y a pas assez de caneaux pour tout le monde. Vous serez connus dans environ les deux tiers d'un siècle. Ou est Rose Dewitt Bukater, où est Jack Dawson. Vous allez être mondialement connu et je connaîtrais toutes vos répliques par coeur.
J'aimerais tant de choses. Je continue de me complaire là dedans plutôt que de passer à autre chose comme les autres qui courent après les bus et qui pleurent enfermés dans les toilettes d'un bar après une Vodka de trop. Je m'attarde sur des choses futiles mais empreintes d'une si grande beauté, enfin c'est fulgurant. Vraiment comme balancer une allumette sur des hectares de champs noyés d'essence. Un truc qui te coupe le souffle. Dingue.

Tuesday 12 April 2011








PIERRE ET LE LOUP




CARNETS DE ROUTE
 
"Rousseau écrit: si nous supposons que l'homme a été corrompu par une civilisation artificielle, qu'en est-il de l'état naturel ? L'état de nature auquel on l'a arraché. Imaginons-le, vaguant par les forêts, sans industries, sans discours et sans demeures." 

ARGENTINE, FOZ de IGUACU
MOZAMBIQUE, MAPUTO
MOZAMBIQUE, MAPUTO
BRÉSIL, RIO


PHOTOS PAR S. DEBRAY ( ou la génitrice attitrée ).

Sunday 10 April 2011



La cécité est une maladie du dimanche.            Au fin fond de nos rooms, une présence en voie d'extinction, les Mémoires de Guerre de De Gaulle dans la main et un fil de chargeur quelconque qu'on torture de l'autre, le Mac bouillant   d'ennui sur nos pauvres jambes frêles de la veille.  Un état de tétraplégie intense. De longs rectangles lumineux collés à nos rétines somnolentes.       Dans l'attente d'un évènement quelconque, à la recherche d'une énergie perdue et les paupières lourdes de toutes les choses que nous ne feront pas.  L'angoisse du soir puis la Belle Vie de Mc Inerney s'affranchit. Les pages qu'on a oubliées et les d'Ormesson qui traînent par ci par là, sur des bouts de papier, des bouts de mots qui accrochent, atteignent, déchirent.                Les longues phrases qui 
retiennent leur souffle saccadé,    qui ont été écrites pour nous,    et nous  , qui sommes, chacun,   dans nos Moi profonds, individuellement les quelques milliards de résidents sur Terre. Il est vrai que des gens vivent la tête en bas et à l'envers, mais le monde roule et lentement les solstices inversent leurs rôles. Pendant que les habitants désœuvrés du dimanche attendent que ça se termine.                                                                     Impatiemment.




Thursday 7 April 2011



THE AMERICAN WAY OF LIFE



THUNDERBIRD - HANS ZIMMER

Finalement il faut s'en tenir à la liste, aux listes en général. Mon ICS serait ce que je rejette et Freud mon partenaire particulier. Y repenser. The way of Thelma et Louise donc, l'amalgame parfait clameront certaines cinéphiles frustrées, entre le rêve américain dédaigneux et le dégoût universel. Une odeur de cheese cake trop cuit et indigeste dans une assiette aussi poussiéreuse que la Ford Thunderbird de leur Arizona brûlante. Bref, un rêve tendre et naïf, d'autant plus stupide, d'autant plus répandu. Le rêve américain revisité et luisant de larmes d'admiration versées pour cause de désespoir commun et cette naïveté impénétrable qui s'accroche tant bien que mal et dont on tente de se débarrasser avec mauvaise foi. Peu importe, Sartre aura beau déceler chez nous ce qu'aucun des spectateurs n'a pu observer, ça se presse sous nous yeux, un peu capricieuse et dans l'insouciance des années de rides qu'elle a pris par inadvertance, elle est là. Le graal de ces dames et de ces filles, sans manches et rentré dans un vieux 501, peu crédible mais si tentant, this american way of life.

Sunday 3 April 2011













VIVE LA FÊTE  - EXACTEMENT

Monday 28 March 2011






I MONSTER - HEAVEN

Sunday 20 March 2011


ENCORE 
ET 
TOUJOURS





" Le moi est une pourriture et une impasse. C'est un 
  petit être inconfortable,  malheureux,   qui s'invente 
  des mythologies pour continuer à vivre l'absurdité. "
F.B.
Le moi est une pourriture et une impasse. C'est un petit être inconfortable, malheureux, qui s'invente des mythologies pour continuer à vivre l'absurdité.Le moi est une pourriture et une impasse. C'est un petit être inconfortable, malheureux, qui s'invente des mythologies pour continuer à vivre l'absurdité.

Friday 18 March 2011


"La vie est absurde, conscience du XXeme siècle."













FAMILY OF THE YEAR - PSYCHE OR LIKE SCOPE

AU REVOIR SIMONE- A VIOLENT YET FLAMMED WORLD


Monday 14 March 2011




LA BALLADE DE JOHNY JANE - GAINSBOURG
SPEED MY SPEED - ALAIN KAN
FLOWERS FOR ZOE - LENNY KRAVITZ


Donner du sens au choses. Se rendre fiers de nous même. Se livrer réellement en employant les mots qui buttent à l'intérieur. La sublimation des sentiments. Ne pas s'effrayer et passer outre. Reconstruire notre intérieur, essayer de re-bâtir. De donner du sens à nos êtres et les faire tenir debout, finalement. Se donner des chances de poursuivre, sans se noyer. Je suis l'agent immobilier du Moi profond, de l'être, du cosmos intérieur, des vertèbres et des globules rouges. Personne ne se soucie de la façon dont se construit la route, béton, sable, terre. Plus ou moins sinueuse, deux ou quatre voies. Les gens disent " peu importe " jusqu'au jour où ils se retrouvent enfoncés jusqu'au cou dans leurs sables mouvants. Les gens ne se soucient pas de la route qui se dessine, et qui ne se gomme pas. Les gens heureux sont irresponsables et beaux à s'en faire claquer les molaires. Ils sont dangereux envers eux-mêmes et courent à leur fin puisque le bonheur n'est pas éternel. Et les autres, les individus responsables grincent des dents et ravalent leur nausée devant l'encombrante beauté effrayante de ce qu'il n'ont jamais réussi à atteindre. Par manque de courage, de cran, de sensibilité. Ceux qui verseront des torrents de larmes s'y noieront sans doute mais à quoi bon vivre cent ans en homme desséché.

Sunday 13 March 2011

 
LISTE n.° 1 
13 mars 2011



Acheter des livres ( d'auteurs autres que Kant, Descartes, Tolstoï - afin d'éviter une dépression prématurée -)
• Se tenir aux listes en tout genre - éviter de s'engager dans des résolutions hasardeuses -
• Toujours penser à la balance de Mme Larchier dans les moments de doute
• Prendre plus de photos 
• Trier prochainement mon trieur afin d'éviter les crises d'hystérie du dimanche soir, vieille de devoir
• Créer des souvenirs ( photos / écrits / captures )
 

Wednesday 2 March 2011

Sunday 27 February 2011

Dimanche
s. 1 : nm. masculin        ;      septième jour de la 
semaine / s. 2 : du latin dominica ou dominicus,
sous entendu dies,    jour du Seigneur, dominus.












 du latin dominica ou dominicus, sous-entendu dies, jour du Seigneur, dominusdu latin dominica ou dominicus, sous-entendu dies, jour du Seigneur, dominusdu latin dominica ou dominicus, sous-entendu dies, jour du Seigneur, dominusdu latin dominica ou dominicus, sous-entendu dies, jour du Seigneur, dominus



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