Sunday 10 April 2011



La cécité est une maladie du dimanche.            Au fin fond de nos rooms, une présence en voie d'extinction, les Mémoires de Guerre de De Gaulle dans la main et un fil de chargeur quelconque qu'on torture de l'autre, le Mac bouillant   d'ennui sur nos pauvres jambes frêles de la veille.  Un état de tétraplégie intense. De longs rectangles lumineux collés à nos rétines somnolentes.       Dans l'attente d'un évènement quelconque, à la recherche d'une énergie perdue et les paupières lourdes de toutes les choses que nous ne feront pas.  L'angoisse du soir puis la Belle Vie de Mc Inerney s'affranchit. Les pages qu'on a oubliées et les d'Ormesson qui traînent par ci par là, sur des bouts de papier, des bouts de mots qui accrochent, atteignent, déchirent.                Les longues phrases qui 
retiennent leur souffle saccadé,    qui ont été écrites pour nous,    et nous  , qui sommes, chacun,   dans nos Moi profonds, individuellement les quelques milliards de résidents sur Terre. Il est vrai que des gens vivent la tête en bas et à l'envers, mais le monde roule et lentement les solstices inversent leurs rôles. Pendant que les habitants désœuvrés du dimanche attendent que ça se termine.                                                                     Impatiemment.




1 comment:

  1. Chère Zoé,
    Tu seras super nice de pas niker toute ma pellicule.
    Il y en avait 8 quand je te l'ai passé.
    with love.
    ta chère Sibylle.

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