Wednesday 29 June 2011

Les choses qui s'usent

Les choses ne sont jamais comme on le voudrait. Simplement. Systématiquement. Sordidement.

Tuesday 28 June 2011

Les chansons parisiennes.




Le temps gris et les embouteillages et la pluie fine qui se serre entre les passants et les parapluies. Il y a Paris. On aurait dû partir, on aurait peut être du y aller finalement. Notre besoin de consolation est impossible à rassasier. On aurait pu être, simplement au fond de nos appartements, avec une bouilloire et des cigarettes simplement, attendre que ça passe, sous les poutres des studios qui nous protèges, la pluie sur les carreaux et une chanson parisienne prise au hasard, une chanson des jours de pluie.


Monday 20 June 2011

Il semble que cette renaissance mérite de nouvelles présentations.


ZLV18ANSRENAISSANCE





Qu'est ce que ça veut dire ? Lançons nous, incrédules. Le petit rire au coin des lèvres, l'ironie masquant l'incertitude, d'y croire ou pas. Nous sommes nous trompés de causes ? Si c'est possible de retrouver la force alors je le peux, si c'est possible de se tromper si intensément, alors je me suis trompée. Peut on tant se sous estimer ? C'est ridicule, nous sommes les plus forts, indépendants, solitaires mais attachés et attachants. Je n'ai pas peur de construire. Je peux tout faire. J'ai cinq cœurs recyclables et des habits pour toutes les mauvaises intentions. J'ai tant juré que mes intentions étaient mauvaises, j'ai tant levé les sourcils, vous regardant, inévitablement, comme si mon regard ne pouvait que se pencher vers le bas pour vous observer. Ce n'est pas moi, je ne choisis pas. Mais j'ai compris. On enlève les habits de misère, on sèche nos larmes, on reprend le dessus. Que nous est il arrivé ? Pourquoi et comment en sommes nous arrivés là ? Pourquoi cet instant à duré aussi longtemps, tant de mois à ravaler notre salive salée des larmes amères qui n'avaient pas lieu d'être. On prie pour que ce ne soit pas qu'une passade mais un retour à notre vrai état, notre état naturel, instinctif, bien sûr que nous sommes nés comme ça, il ne peut pas en être autrement. D'où vient cet élan ? Où nous enlève t il ? Nulle part, partout, à l'origine.
Je n'ai jamais été autre que moi, seulement pendant ces moments de doute, inconsciente de ma puissance et de ma volonté, je renais. Que s'est il passé ? Évidemment que cela nous est égal, évidemment mieux seule qu'étouffée et étouffante. Évidemment. Bien sûr que ce qui compte plus que tout c'est moi c'est nous mais ce n'est pas eux. Bien sûr que je les ai méprisé puis que j'ai oublié ma motivation.
Mais évidemment, je l'ai retrouvée. Ne pas oublier qu'en oubliant on renoue et on s'élève. Alors, élevons nous. Comme au bon vieux temps, la gloire est de retour. Les enfants.

Sunday 5 June 2011

"Le mal ne se déclare pas comme quelque chose qui est mais comme un "non" à ce qui est: il aurait fallu que les choses ne fussent pas ce qu'elles sont, il faudrait changer le monde."




Il est bientôt arrivé le temps. On se questionne sur la mort, le désespoir, toutes ces choses qui déterminent la vie des individus qui nous entourent, leur humeur, leurs inspirations, leurs créations, pensées, refoulements. S'il fallait savoir par où nous devions commencer. S'il fallait tout le temps falloir, la petite cloche du devoir retentit au plus profond de nos consciences et nous l'ignorons, accusant sa trop faible intensité. Notre indifférence. Nos rêves ont bien changés si jamais il y en a eu. Quelques uns. Quelques autres, oubliés, par devoir. Par responsabilité. 
On se demande pourquoi ça ne s'arrête pas, pourquoi nous sommes si impuissants face à nous mêmes. Pourquoi, pour quelle(s) raison(s) ces faiblesses. De quel droit la petite force macabre qui sommeillait en nous parvient finalement à prendre le dessus, la petite bête qui commence à répandre son poison. On a envie de rouler très vite sans rien, les cheveux qui s'agressent entre eux qui s'affolent un peu. Sous les néons des vieux tunnels la nuit. On remarque l'absence, les nouvelles tendances qui se dessinent. L'avenir prochain qu'on retient de nos ongles qui se fissurent et se brisent au fur et à mesure. On le tire vers nous, pas par possession mais pour l'empêcher de suivre son inévitable course. On prend alors conscience de tout ce qu'on a eu jusqu'ici. De tout ce qu'on risque de ne plus avoir. Et on a peur, on tremble un peu du haut de notre masque d'indifférence. Mais on fait avec, jusqu'ici personne n'est encore parvenu à faire sans.

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