Monday 20 September 2010

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Tout passe très VITE. J'ai l'impression que des diaporamas passent dans ma tête et qu'ils forment un film sans connexion logique mais juste les souvenirs improbables qui resurgissent me donnent envie de retourner là bas. De remonter la machine, qui grince de ses rouages douloureux. On pourrait courir évidemment et le monde ne cherche qu'à garantir un présent qui se superpose au passé, comme la reproduction lamentable d'une oeuvre d'art. Nous avons été cette oeuvre d'art, dont le monde s'est délecté. A présent les choses nous échappent, lourdement et lentement. Plus nous sommes seuls, plus nous ressentons le besoin de compagnie, plus nous sommes entourés et plus nous étouffons. Il n'y a pas de juste milieux. Il n'y a que les images saccadées du passé qui essayent de réhausser la valeur PERDUE de notre présent RATÉ. 





Friday 17 September 2010

Et s'enfuit.

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Je ne me lasse pas mais j'attends, j'attends que la vie reprenne son court. Le souffle long nous attendions en silence que la machine se remette en route. Nous nous empoisonnons à force de proximité. Nous nous désintégrons à force d'éloignement, et de silence. Il n'y a pas de juste milieux, voyons. Voyons voir si les extrêmes nous coûterons plus que ce que nous valons nous même. Voyons voir si nous parvenons à dédoubler le souffle lent du vide.

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PHOTO : L.T par L.H


" T'étais la plus belles des filles de la Terre, t'oubliera mes baisers, mes pâles enfers.  "

Wednesday 15 September 2010

Thursday 9 September 2010

" Nous sommes tous obnubilés par le désir d'arranger les choses, au point de nous persuader que nous sommes capables de rectifier le cours de la vie. "D. K.

Il n'y a absolument rien à retenir de tout ça. Rien n'a de sens. Je pourrais bien crever. Il reste encore tous les détails que les autres appellent : problèmes. Je n'attends plus rien. Plus rien du tout, d'ailleurs, j'ai enlevé ma montre, pour ne plus voir le temps qui passe, pour ne plus me dire que je le perds, que je l'use, sans cesse. Les journées sont les mêmes, et chaque jour tout se déroule de la même façon. Lassitude j'écris ton nom. Un jour seulement et j'ai l'impression qu'une vie entière a passé. Lamartine disait Qu'un être vous manque et tout est dépeuplé. Clap, clap, clap. Ma journée a duré cent ans et j'attends. J'attends, que la sonnerie exaspérante de mon réveil sonne. Tous les matins que cette journée a faite. Je sais qu'il me reste des minutes entières, équivalentes à des heures en ces temps éprouvants. J'attends que l'aube vienne s'allonger près de moi, qu'elle prenne de plus en plus de place, j'attends qu'elle me déloge de l'endroit où j'ai élu domicile ces derniers jours : mon lit. Je tombe lentement sur le sol. Tout se prépare rapidement. Je traîne mes jambes engourdies sur le béton gris qui poursuit mon itinéraire quotidien. Je prie silencieusement pour que tu aies subi les mêmes douleurs d'éveil que moi, aux mêmes heures. Je roule puis je descends. La journée passe, comme toujours. Les journées passent toujours. Jusqu'à ce que je retrouve les bras de Morphée. Quoi qu'il advienne, qu'il pleuve, qu'il vente, que le soleil emplisse l'immense bac, les yeux fermés par une force de volonté surprenante, je perds mes couleurs, au fond de l'antre, matelassée entre ciel et terre, en me disant que ce n'est que le premier jour d'une longue semaine, d'un long mois, d'un long trimestre, sans toi.

Wednesday 8 September 2010

Do you? You don't. Do you ?


" Je voudrais savoir si on décide d'aimer ou si c'est écrit"

Je pense. Je ne sais pas trop. Je pense que les deux sont possibles. Ce qui complique les choses. Je pense qu'on peut décider d'aimer dans le sens ou on peut voir ça comme une libération. Une auto libération en quelque sorte. Je ne pense pas qu'on puisse se dire : aujourd'hui je veux tomber amoureuse, bonjour toi, t'as l'air sympa je t'aime. Mais, cependant, je pense qu'on peut essayer de s'ouvrir à quelqu'un, vraiment. Je pense qu'en essayant de passer au dessus de certaines barrières comme peuvent l'être l'orgueil, la peur, l'égoïsme, le rejet du bonheur, faire un effort tel qu'il représente, inconsciemment, une valeur incroyable. Et même si cela peut être vu comme un défi, une parole faite à soi même, on se la fait parce qu'au fond de nous, de notre être, vraiment, de l'essence même de tout ce que nous sommes, nous savons que la personne en face en vaut le coup. Et même s'il persiste des incertitudes, faire ce geste là c'est essayer d'avancer vers l'autre. On pourra appeler ça comme on veut, mais je pense que c'est une marque d'attachement incontestable et voir d'amour. Je pense qu'on peut se pousser à éprouver des sentiments, le dépit, par exemple mène à ce genre de situation. Et même si c'est par détresse sentimentale et qu'on pourra appeler ça comme on veut, on le rejette bien sur quelqu'un et contrairement à ce qu'on peut penser je n'imagine pas une seule seconde qu'on puisse jeter son dépit sur n'importe quel individu. Alors non je pense pas qu'on puisse décider d'aimer, je pense par contre qu'on peut se pousser à s'attacher à quelqu'un et même dans certaines dimensions qui frôlent sans doute la définition même de l'amour ( que dis-je ! il n'y a pas de définition de l'amour mais tout du moins l'amour simple et futile comme le perçoivent certaines personnes et en parlant de l'amour dans le sens que ce mot a pris au fil du temps, sa valeur simple et universelle. ). Je pense donc qu'on peut donner un coup de pouce à la chance, au hasard et aux émotions. Voilà pour ce qui est de décider d'aimer selon moi.
Je pense aussi que le fait de croire que c'est écrit est une illusion. Je ne pense pas qu'il y ait un grand Amour dans une seule vie et que si on passe à côté il n'est pas utile de vivre. Je pense qu'il y a des amours de rodage, des amours fugaces et blindés. Des amours de cour de récréation, des amours de crise d'adolescence et des amours liés intimement par des désirs communs, des amours d'habitude et des amours de lassitude. Je pense cependant qu'il y a des amours plus forts que d'autres, plus concentrés, des amours saturés et bruyants, des amours qui passent et que tu sens passer. Des amours vraiment brutaux et violent, rapides, presque malsains et très beaux. Je ne pense pas que deux personnes soient faites l'une pour l'autre. Je pense que si nous restons dans la théorie de l'amour-puzzle, il y a en effet deux pièces qui s'emboîtent parfaitement, mais qui ne font pas partie du même jeu. Deux parties qui d'un côté forment quelque chose, qui créent un équilibre, qui construisent un univers. Seulement je pense que ces deux pièces diffèrent au niveau des couleurs, ou bien de leur signification. J'imagine une pièce provenant d'un puzzle tableau, j'imagine parfaitement un nénuphar de Nymphéas de Monet, puis une pièce provenant d'un tableau de beauf, l'oeil d'un loup ou bien la peau saillante d'un dauphin se reflétant aux lueurs d'un coucher de soleil écoeurant. Non, c'est une farce. Ce genre de métaphores ne devraient pas exister pour la bonne et simple raison qu'elles donnent envie de se pendre. Pardon. Imagine quelque chose d'autre pour l'autre pièce.
Voilà ce que je pense.

Tuesday 7 September 2010

C'est pas si simple, autour de nous les gens sont plein d'absinthe. Comparé à moi, t'étais un sain. Rien ne change et on s'effeuille dans la nuit pâle. Et ? 
Et j'avais la flamme sacrée, et des converses. T'as faillis tout jeter. Être ta fille de perse, entre autres. Ne pas oublier qu'on doit oublier, suis-je mon visage ? Où bien suis je juste vivante à l'intérieur de l'enveloppe. Je me trompe moi même, que penser. T'as sans doute trop d'amour en toi. Et quand tout sera parti tu te demanderas, tu verra bien. Tu auras des questions auxquelles il n'y a pas de réponses, mais tu t'en foutras comme de l'an 93. Parce que t'auras voulu oublier. Tu te lasseras de toi même, des questions qui rodent. Et que tu chasses. Que tu tues. Que tu tries. Il n'y a pas d'assaut final, il y a une suite.
Je pensais souvent, je vais le perdre un jour. Comme toujours. Tu vas t'en aller. T'es déjà parti.
" Tu comprendras que je m'en veux, qu'en plus de tout gâcher j'en ai fais peu. "

Ca me donne simplement envie de sourire. C'est stupide. J'ai envie d'en sourire. Un sourire qui t'enfonce bien profond, que tu touches le noyau terrestre sans pouvoir remonter. Creuser un peu à l'intérieur. De prendre ma valise te faire un petit signe de la main un dernier sourire forcé, et de partir.  
Un peu plus loin.  

Saturday 4 September 2010

(WE ARE EVERYWHERE)
LES ELECTRO KIDS
LES ÉLECTRONS LIBRES
LES ELECTRES
DE CES ORESTES
C'ÉTAIT 
NOUS




DIGITALISM - IDEALISTIC
 
RADIO FIREWORKS - SURKIN


SHINE SHINE - BOYS NOIZE

CRIMEWAVE - CRYSTAL CASTLES

KNIGHTS - CRYSTAL CASTLES


AIR- CE MATIN LÀ


Friday 3 September 2010

Retour de bâton

Laisser les choses aller, juste les laisser partir. Pas par bonne volonté, mais en se rendant compte qu'elle n'ont plus aucune utilité pour nous. Ne plus trop y penser et aller de l'avant. Réfléchissons : tout nous rattrape et s'enfuit.
Mine de rien, il reste tout un dictionnaire de mots qu'on s'est pas dits. La rentrée est bien trop étouffante. Malgré tout je deviens mon propre soucis.




















"Chauffe ton amour à blanc, plonge-le dans mon cœur, que ça grésille et que ça fume ! Si tu m’aimes, il faut me torturer." 

J-P Sartre, Le diable et le bon dieu.





Je ne sais pas, c'est Lui, ça représente trop de trucs dont je n'ai pas envie de me passer.

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