Tuesday 7 September 2010

C'est pas si simple, autour de nous les gens sont plein d'absinthe. Comparé à moi, t'étais un sain. Rien ne change et on s'effeuille dans la nuit pâle. Et ? 
Et j'avais la flamme sacrée, et des converses. T'as faillis tout jeter. Être ta fille de perse, entre autres. Ne pas oublier qu'on doit oublier, suis-je mon visage ? Où bien suis je juste vivante à l'intérieur de l'enveloppe. Je me trompe moi même, que penser. T'as sans doute trop d'amour en toi. Et quand tout sera parti tu te demanderas, tu verra bien. Tu auras des questions auxquelles il n'y a pas de réponses, mais tu t'en foutras comme de l'an 93. Parce que t'auras voulu oublier. Tu te lasseras de toi même, des questions qui rodent. Et que tu chasses. Que tu tues. Que tu tries. Il n'y a pas d'assaut final, il y a une suite.
Je pensais souvent, je vais le perdre un jour. Comme toujours. Tu vas t'en aller. T'es déjà parti.
" Tu comprendras que je m'en veux, qu'en plus de tout gâcher j'en ai fais peu. "

Ca me donne simplement envie de sourire. C'est stupide. J'ai envie d'en sourire. Un sourire qui t'enfonce bien profond, que tu touches le noyau terrestre sans pouvoir remonter. Creuser un peu à l'intérieur. De prendre ma valise te faire un petit signe de la main un dernier sourire forcé, et de partir.  
Un peu plus loin.  

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