Saturday 26 June 2010

"Je ne sais pas quoi faire, je sais juste que j'ai envie de dormir.
Je le ferai pas tout de suite, il y a trop de choses qui m'attendent avant les bras de Morphée.
je ne sais pas vraiment pourquoi je t'écris à toi, à vous qui façonnez ce que je suis aujourd'hui.
Mais à vrai cela m'importe peu de mettre des mots sur ce choix. Depuis longtemps j'ai appris que certaines choses arrivent et repartent sans que l'on puisse leurs donner un nom. Peut-être justement ont elles plus de valeurs, incatégorifiables, uniques. Elles seront là par leur singularité, par ce qu'elle représente, et ce qu'on voudrait qu'elles soient aux yeux du monde.
j'accorde trop d'importance à ce que j'ai vécu, à ce que j'ai vu.
Je voudrais que l'on se souvienne de moi, ou plutôt de ce que j'ai en moi. Quitte à finir dans le néant, j'aimerais qu'il y ait encore quelqu'un pour penser à ce que j'ai pu vivre. Rêve idéaliste et purement irréalisable.
Je pense que je me serais réalisée lorsque j'aurais enfin compris que tout est provisoire, que rien ne demeure içi, encore moins ce que je glorifie avec tant d'acharnement. Devenir adulte, dans les normes, sera lorsque que j'aurais enfin admis ce que je me refuse d'admettre pour l'instant. Prendre des millions de photos ne sert à rien, personne ne sera là pour les voir. Boire des paroles, des voix, des images. Qui voudrait comtempler la vie d'un autre au lieu de vivre la sienne ? Personne.
Peut-être ne suis-je pas la seule à créer autant de souvenirs que de désordes dans ma vie, avec pour but l'infime espoir qu'il existe encore une trace de notre passage après notre mort.
Je ne veux pas devenir adulte, ce serait comme accepter que tout était perdu d'avance, que tout était déja joué depuis le début. Ce serait admettre que tout ce que j'ai pu crée avec avidité courait à sa perte. Ce serait admettre que tout ce que je vivais n'avait aucun sens puisque personne ne sera là pour en donner un .
Et je ne puis me faire à l'idée que eux, toi, tous n'avez été qu'une vaine construction pour une vie dérisoire.
"
N.

Friday 25 June 2010

IN THE BACK OF YOUR HEAD.

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( Il n'a aucun coeur, crier, dormir quelques heures, avoir peur. Vivre, danser, briller, briller par ton absence, rêver, pour la rumeur, ordinaire, la main sur le coeur. Jurer a qui l'entend, que j'adore le goût du sang. Saignée à blanc. Danser, gueuler, penser, que je suis bien la seule, sortir, mais à l'intérieur, mourir. Cracher, friser, ne lâcher, jamais ma prise. Rire pour la rumeur, ordinaire, la main sur le coeur. Mon cris t'es imparfait, on te dis que je raconte. Plus d'air, que la nuit tu es cruel. Coule ton sang. Tes sentences, je t'arrose un peu d'essence. Ton dos mouillé d'acide, salir ta raison d'être.)

Bien avant qu'on se soit connus, bien avant qu'on se soit parlé, bien avant que tu sois venu, tu savais déjà que tu m'en voudrais. Bien avant qu'on se soit déçus, bien avant qu'on soit des déchets, bien avant ce goût de déjà vu, tu savais déjà qu'on y resterai. Bien avant qu'on s'aime, je ne t'aimais plus. Bien avant qu'on se soit brisés. Bien avant que tu m'aies renié, tu savais déjà qu'on était vaincus. Bien avant qu'on ait du vécu, bien avant que je me fasse soigner, tu savais déjà qu'on était perdus. Bien avant qu'on s'aime, je ne m'aimais plus. Bien avant qu'on se soit perdus. Oui bien avant qu'on ait rien gagné. Je savais déjà tout ce que je sais. Bien avant qu'on soit des regrets. Bien avant que tout soit fichu. Tu savais déjà que je m'en foutais.

Thursday 24 June 2010

YOU'RE NOT ALIVE.

En y réfléchissant bien, non, tu ne m'as jamais manqué, tu ne me manque pas à l'heure actuelle, et je ne vois donc pas pourquoi tu me manquerais à l'avenir. Demain je commencerai mes 83 DAYS OF SUMMER. Et j'en serais, maladivement, déraisonnablement, heureuse. Le temps passe et j'ai décidé de passer avec lui. Demain soir je boirais jusqu'à en avoir marre d'être saoule. Libération. Tu crois sérieusement que tout ça m'atteins ? Ta naïveté me secoue d'un rire mauvais. Mais si bon. Je suis sûre que tu comprends cette sensation, elle colle parfaitement avec ton personnage. Le dissolvant est ouvert depuis déjà quelques heures sur mon bureau. Qu'il s'échappe. Ce n'est plus dans mes habitudes de courir après ceux qui ne se retourneront pas.





Wednesday 23 June 2010

SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. It could be so easy if it didn't feel so wrong. Qu'est ce que tu attends de moi. Laisse moi tranquille, laisse moi prendre l'air. Laisse moi regretter en paix et pars. Va t'en. Laisse moi. Je ne veux plus voir ton visage, tu comprends, je ne veux pas regretter. Je ne veux pas de remords. Mais je m'en veux, je m'en veux d'être heureuse quand je ne pense pas à toi. Je voudrais que tout puisse être simple. Tu sais quoi, j'aurais voulu tomber amoureuse plus souvent de toi. Mais tout reviens, inévitablement. Je voudrais pouvoir croire que ça ne fait pas si longtemps que ça. Mais j'écoute ce qu'il jouait frénétiquement au piano. Du temps ou je refusais de me laisser t'apprécier. Du temps où je pensais que ça ne tiendrait pas un mois. Pourtant tu vois, j'ai arrêté de subir. Et putain, lâche moi. Ecris moi. Donne signe de vie. J'aimerais pouvoir te dire que je vais bien, j'aimerais pouvoir te dire ne t'en fais pas. Mais j'en ai fini avec ça, j'en ai fini avec les mensonges. Mais je n'en ai pas fini avec l'orgueil. Mon compagnon de route, tu sais, celui dont tu as essayé de prendre la place. Mais tu ne comprends pas qu'il fait partie de moi. Ce qui diminue mes chances de te donner signe de vie. Je sais que tu vis, je le sais parce que dans le cas contraire je serais au courant. Mais moi, je ne vis pas. Je suis noyée dans le coma artificiel dans lequel je me suis plongée. Comme si j'avais plongé dans les douves du château l'autre soir, que tu pouvais contempler mon corps froid et vide à travers la mince couche d'eau qui me sépare de la surface. Parle, parle, parle, parle. Dis moi un mot, ou deux. Même une insulte. Juste parle. Parce que moi j'écoute tout ce que j'écoutais il y a trois ans. Et je pleure comme une abrutie sans arrêt, comme si c'était une façon de m'hydrater de l'extérieur. J'en ai besoin et je ne contrôle rien. Non, ne reviens pas vers moi. C'est là, tout bas, et c'est dit rien que pour toi. Silence, on pense, on est des chiens de faïence. Les yeux, peureux, on a les mêmes mots vieux. Je reconnais plus la route, tu comprends ? Mais bordel c'est pas compliqué. Dit moi un mot. C'est con le béton, quand ça prend c'est pour de bon, et là tu vois y a un mur autour de moi. Mais un matin, j'dirais : je reviens de loin. Mon mal enfin, ira crever dans un coin. Très peu mais juste assez. Je ne veux pas d'un nous, je veux d'un toi, je veux pas d'un nous. C'est impossible, incompatible. Je ne veux pas de lui, j'ai douté c'est vrai, j'ai douté mais je sais que je ne veux pas de lui. Si le je prends, un de ces jours ce sera par dépit, un dépit de toi, pas un dépit de nous. Tu comprends, je passe ma propre voix sous silence, j'en peux plus de m'entendre. Parle, tu crois que ça s'arrangera un jour pour moi ? Dis moi, si tu crois en moi. En tout ça. Dis . TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE. TU ME SAOULE.

Saturday 19 June 2010

PARLONS
PEU
PARLONS
BIEN

Ca fait des jours maintenant, et je change encore mon ressentiment. Mais c'est sans doute plus sûr de te garder dans cet état d'esprit fou. C'est pas ça la liberté. C'est pas partir, c'est sans doute pouvoir rester en se sentant libre. De l'amour dont on a jamais entendu parler. Et les garçons grandissent. Hier j'ai donné une cigarette a un inconnu, qui m'en avait demandé une. Il m'a regardé et m'a dit que j'avais l'air de paniquer, que je devais peut-être m'asseoir, donc je lui ai dit que j'avais juste besoin de son feu, qu'après je partirai. Dis moi, dis moi ce que j'aurais du faire. J'aurais dû courir en plein milieu de la route, être l'aimant qui les aurait toutes repoussées. Avec leurs lumières qui crient toutes sortes de choses que je ne veux pas entendre. C'est mon seul échappatoire, et il est trop tard pour penser à tout ça. Personne ne te demande d'endurer tout ça. Je t'ai jamais demandé de partager ça. Je t'en ai jamais donné un peu en pensant : tiens, ce sera moins lourd à porter pour moi. Maintenant j'ai peur du vide, de ne plus savoir quoi faire quand tout ce cirque sera terminé. J'ai besoin de n'importe quoi à quoi me raccrocher, même si ce sont des fiches de physique. Même si ce sont des formules géniales.
Je reste une ébauche et je ne veux plus rien construire.


LIGHTHOUSE.

Au final nous ne pouvons rien faire de concret. Nous sommes là à attendre, attendre que les choses passent et changent, sans jamais avoir le cran d'essayer, même une minute d'avoir un impact sur elles, d'essayer de les arrêter, essayer n'importe quoi. Je ne sais rien, je suis là. Je suis là et j'envie ce que tu donnes aux autres, en rejetant ce que tu me donnes à moi. Je ne sais même plus vers quelle direction tourner mes réflexions. Je jalouse ce que tu touches et je m'indigne devant, je ne sais même pas. Si, je m'indigne sans doute devant moi, inconsciemment. Les jours passent et se ressemblent, la seule envie qui persiste en moi est de courir sur les plages grises et froides. Mais je sais que c'est triste, je sais que tu n'en veux pas. Je déteste me sentir impuissante face à ça. Surtout face à toi. C'est pourtant très con dit comme ça, mais je sais. Moi je sais. Presque aussi bien que toi.

Ca dépasse peut-être ton esprit, mais je crois que je t'apprécie encore plus quand t'es triste. Je t'aime mieux quand quelque chose a un impact néfaste sur toi. Oui, je t'aime mieux comme ça.

Et je ne comprends toujours pas ce qui te retient ici. Je ne comprends pas ce qui t'accroche tant à ça. Je ne vois pas les effets positifs que ça peut avoir sur nous, je ne comprends pas quelles couleurs te plaisent tant dans cet espèce de peinture ravagée à laquelle on a essayé de donner un sens, de la spiritualité, de l'allure. Non je ne vois que l'échec de nos êtres qui se mangent vite vite vite. Qui ne laisseront pour finir que deux lambeaux assassinés, dans la véranda, avec le poignard, par Mlle Rose.

Thursday 17 June 2010

" Damnée la petite sainte. Damné, le héros sans reproche. Nous avons eu notre heure de plaisir n'est-ce pas ? Il y a des gens qui ont souffert pour nous jusqu'à la mort et cela nous amusait beaucoup. À présent, il faut payer. "
Je crois qu'on a épuisé nos ressources, je crois que nous sommes à bout. À bout de nous et des autres, à bout aussi de nos capacités à encaisser tout ce qui passe. Je voudrais courir au bout de ma rue, tomber sur les pavés. Et lever la tête, consulter les arrêts de cars pour San Fran, pour Frisco. Me dire, ça tombe bien, j'ai le temps. J'ai le temps d'attendre, j'ai trouvé le temps. Crever de chaud dans ce bus, profiter de la longue route pour tout regretter, pour avoir envie de repartir en courant. M'imaginer autrement, puis m'habituer. M'habituer puis changer. Oublier, tout oublier.
Je crois qu'il faut arrêter de se monter des films. Je pense qu'il est temps de brûler la longue pellicule périmée qui défile en boucle dans nos crânes d'acier.

I'M THE GHOST IN THE BACK OF YOUR HEAD.

Monday 14 June 2010

I don't believe in you, I don't believe in you and I. I'm not yours anymore. Light me up a cigarette and put it in my mouth.


FISHEYE
BY LOUISE
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Le bac. Le bac. Le bac. Je crois que ce soir j'irai butte Ste Anne. Je ne peux tout simplement pas rester là, cloîtrée dans ma chambre. Aveugle de lire les mêmes lignes tout au long de la journée, lassée de surligner sans cesse des virgules, des points, des malentendus.
J'ai envie d'aller m'asseoir sur les marches, fumer tranquillement, en prenant le temps. Et lui raconter ma vie, de long en large, en travers même. De travers oui, pourquoi pas. J'ai envie qu'une oreille attentive écoute tout ce que j'ai à dire. J'ai envie de parler pendant des heures des erreurs et des espoirs dérangés qui fracassent mon crâne. J'ai aussi envie de passer ces saletés d'épreuves, d'en avoir fini. Je n'ai pas envie de voir pourquoi mon portable vient de vibrer. Je ne veux pas de réponses, pas de solutions, je veux faire autre chose pendant un moment.
On n'est pas obligés de choisir tu sais. On peut faire ce qu'on veut. Soit magique, s'il te plaît.
J'ai envie de foutre le feu à mes feuilles, et rire devant le carnage, rire comme rient les tyrans des Walt Disney. Tu vois, moi aussi j'en ai marre. Moi aussi je n'en peux plus. Moi aussi je pète un plomb. Moi aussi j'essaye de trouver une issue mais j'attends. Moi aussi j'essaye de comprendre, de résoudre, de sourire, de rire un peu bruyamment pour que les autres entendent. Moi aussi je voudrais qu'on fasse tout à ma place. Moi aussi je trouve que choisir la facilité c'est lâche, mais moi aussi je trouve ça soulageant. Moi non plus je ne veux pas continuer, moi non plus, moi non plus, moi non plus je ne veux rien arrêter. Je ne crois ni en toi, ni en moi, je ne crois pas en nous, pourtant j'essaye. Je ne crois même pas en eux, pas tout le temps. Mais j'essaye, j'essaye de me persuader, convaincre, délibérer. Bordel.
Et qu'est ce que tu fais, honnêtement, quelle est la raison de ce retour minable ? Tu croyais quoi ? A quoi t'attendais-tu ? Je ne t'attends plus et je ne me souviens même pas de ton nom. Je ne me souviens de rien si ce n'est de ton ombre insignifiante. Mais pourquoi tu reviens? Qu'est ce que tu cherches ? Je n'ai pas de temps pour moi alors crois-tu sincèrement que j'ai la moindre minute à t'accorder ? Je meurs d'envie de répondre mais je ne le ferais pas. Je ne te ferais pas ce plaisir. Moi j'ai attendu un an ces quelques phrases dérisoires. Pourquoi maintenant. Pourquoi. Je n'en pouvais plus d'attendre. Pourquoi toujours au mauvais endroit au mauvais moment, à la mauvaise personne. Toi qui criais sur tous les toits que tu avais changé, que tu n'étais plus la même personne, que tu avais murît, et bien tu sais quoi ? Moi aussi. C'est la raison pour laquelle je ne retomberai pas dans ton petit jeu malsain. Même si j'en crève. D'envie et de peur. C'est terminé tu sais quoi. Tu n'existes plus pour moi. Pendant un an. Un an, les bus ont été vides de toi, mon perron vide de toi, le banc vide de nous, les grues vides de nous, ma boîte de réception presque aussi vide que ma boîte aux lettres, de toi. Mes souvenirs vides de toi, mes paroles vides de toi, mes pensées vides de toi, tes chansons et ta voix vides de toi. Rien n'est plus crédible en toi. Et tu m'as tuée. Mais tu n'me tuera pas deux fois. Je n'en pouvais plus d'être vide de toi. Mais le temps passe tu sais, encore plus vite que toi. Toi, ce coup de vent. Je ne suis plus là. Toi non plus. Ton nom a été effacé des registres, ta voix des bandes sons et ton encre brouillées dans toutes tes lettres. Tu comprends, même si tu voulais je n'y pourrai rien. J'ai décidé que tu n'étais plus rien. Et sans doute qu'au fond de moi il y aura toujours ton image, vague, floue, trouble. Mais il n'y a plus assez de place en moi pour ton personnage. Tu sais, celui qui prend tant de place, qui est si grand qu'il ne rentre même plus en toi. Débordant de prétention puérile et tous tes mensonges, si encombrants. Je voudrais bien mais je crois que je ne peux plus. Elles non plus n'en peuvent plus. Nous n'en pouvons plus. Le monde n'en peut plus de toi. Il te rejette presque autant que moi. Je te hais et si seulement je pouvais t'ignorer, mais je ne peux pas. Je te hais, je te déteste, presque autant que je t'ai apprécié il faut croire. Presque.

Wednesday 9 June 2010

Mrs. Love / Disco Ruido


Mais comment as-tu pu croire ça. Comment ais-je pu te croire. Tout ce que j'écris est plat et vide tellement je te hais à l'heure actuelle. Comment as-tu pu croire que tu aurais la capacité de ruiner tout ça ?
Tu vis en plein rêve ma jolie. Jolie petite conne. Je te hais. Trois mots huit lettres. Pas très dur à assimiler si ? Ta petite tête bouffie d'idéaux étroits n'en peux plus. Assume au moins. Accepte. Incline toi. Tu ne peux plus rien faire que de mentir. Tu ne peux plus rien faire que te trahir toi même. Tes espoirs déchus se déchirent. A mon grand bonheur. Mais, soyons honnêtes, que croyais-tu ? Tu croyais pouvoir tout anéantir avec tes mots et tes phrases désordonnées ? Tu croyais qu'en effleurant sa peau avec tes doigts débordants d'un romantisme à vomir tu allais créer un lien ? Mais quel lien ? Quel sorte de lien ?
Tu me dégoûtes, et tu persistes à te mentir à toi même. Tu vois l'empire de tes jours et de tes nuits se dérober sous ton regard absent et la seule chose que tu trouves à faire c'est démolir ce qui reste, casser les restes. Les restes, ceux qui tenaient encore maladroitement debout, va savoir pourquoi. Va savoir par quel miracle. Je ne ressens aucune compassion pour toi. Tu m'inspire seulement de la pitié.
J'ai pitié de voir ton être chancelant déambuler tant bien que mal sur le chemin sinueux que tu as décidé de tracer, et tenter de détruire les seules personnes autour de toi, mais tu n'es pas assez forte tu comprends. Tu manques de tout. Tu es à moitié vide et ton autre moitié se désintègre. Il ne te reste rien. Et je ne suis même pas contente de contempler ce spectacle. Le seul sentiment qui subsiste en moi c'est un mélange amer de pitié, de dégoût, de mépris.
Ne pars pas, non. Reste assise. Je lève mon verre à tes tentatives ridicules et vaines, à ta défaite minable, à ta belle hypocrisie qui tient la route contrairement à tout ce que tu as essayé d'envisager, à ta solitude à présent complète, à tes yeux larmoyants, ta voix qui chuchote en tremblants des paroles insensées. Amen.





Mais tu veux savoir le pire dans tout ça, c'est que je ne m'en serai jamais douté. Cette espèce de confiance aveugle. Cette sérénité face à toi. De ne rien craindre. De pouvoir vraiment parler. Mais quoi, tout se finit comme ça ? Je ne veux plus te voir, je ne veux plus rien qui vienne de toi. Pas un regard, pas un sourire, pas un geste, pas un mot, pas un message, pas un " j'ai entendu dire que ". Plus rien, niet, zéro, nichts. Comprends juste que je n'aurais plus jamais confiance en toi et que tu l'as bien mérité.

Les fleurs, plus jamais.



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1. Photo de Valérie Jouve 2. " " Stepahnie di Giusto 3. " " Stéphanie di Giusto

Et tout avance, tout est à la chaîne, inévitablement. Dans deux jours, il y a un an, nous étions là. J'étais surprise d'elle. Nous étions là. A descendre le toboggan qui faisait le tiers de notre taille réelle. A minuit pile t'avais mis tes mains sur mes épaules, si fort, que j'avais sursauté. Je m'étais retournée et tu m'avais souris, tu m'avais dit : Bon anniversaire, je suis le premier.
Ils étaient tous là. Ou plus loin. Mais présent, dans le même espace temps que moi.
Je te promets que ce n'est pas volontaire, ce sont juste des dates qui se présentent, droites, les mains dans les poches, et dans les yeux cette espèce de culpabilité à crever de dégoût. Elles ne peuvent rien y faire, ça passera. Et j'avais 365 jours de plus dans la gueule, BAM. Et je ne pouvais rien y faire. La date arrive, lentement, comme dans les films d'horreurs où le meurtrier ne se presse pas, il prends son temps. C'est exactement la même chose. Un an de plus, est ce que ça m'éloignera ? Est-ce que ça fera de l'année que je laisse derrière un souvenir ? Est-ce que c'est la solution ?
J'attends l'heure fatidique avec cet espèce de deuxième coeur qui ne pompe presque pas de sang mais rejette beaucoup d'angoisses, des sourires mal placés, des rires nerveux, des heures d'insomnie et surtout.
Et surtout.

L'ARBRE



Sunday 6 June 2010

Don't have to be saved.

C'est tellement con. Tout ça est tellement stupide. Tellement spontané. Les paroles en l'air qui avaient tant d'importance et d'impact au moment où elles ont été dites. Et qu'on regrette par la suite. La peur nous fait faire des choses répugnantes. Je suis de ces personnes qui changent d'état à chaque seconde, spontanément. Je suis de ces personnes qui changent d'avis si souvent qu'on s'y perd trop facilement. Je suis de ces individus qui parviennent à aimer pendant une seule seconde puis à désaimer la seconde qui suit. Je suis de ces filles oui, qui aiment tout à coup, qui aiment d'amour, de l'amour que les autres attendent toute leur vie. Puis désaiment une seconde plus tard en haïssant le temps qui passe, qui brûle ce qu'on adorait en l'espace de cette seconde. Je suis une fille du temps. Et les fiches jonchent mon lit et les autres jonchent la rue, sur les trottoirs et l'herbe. Sur l'Hôtel Dieu. Et nous discutons, nous discutions. Nous discutions de la maladie et du tabac qui se perdait furtivement, qui glissait d'entre ses doigts. Nous observions ses yeux rouges de l'incapacité qui l'accaparait. Nous étions muets face à la force qui le prenait. De temps en temps. Nous savions tout du monde, du nôtre. Et on aurait pu aller loin comme ça, on aurait pu aller jusqu'à Pégase. I swear. Mais le temps nous rattrape et si personne t'as jamais appris à courir et bien je reste. Je reste là à contempler ton monde. Tes amis et les inconnus qui le deviendront, la vague humaine de paroles insensées qui s'abat sur nous. Qui nous étouffe de culture, d'idées, de convictions. Qui nous étouffe d'humanité.

Saturday 5 June 2010

The right place the wrong love.

HERO - REGINA SPEKTOR


IVAN CAMPO - THE GREAT PROCRASTINATOR




Wednesday 2 June 2010

" Les universels voyageurs du temps. "

" Et voilà qu'un jour de l'amertume lui vient de n'aimer personne. "


MERCI A SIBYLLE MERCI A SIBYLLE MERCI A SIBYLLE
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MERCI A SIBYLLE MERCI A SIBYLLE MERCI A SIBYLLE

J'ai besoin d'un manuel. Il faudrait que quelqu'un me donne la définition exacte, je me suis penchée sur la question mais mes réponses sont trop subjectives. J'ai besoin que quelqu'un me dise si ça en vaut la peine ou non. Si nous perdons notre temps. Elle trouvait que le tennis, sur l'écran, c'était terrible. Et je l'imagine parfaitement les yeux rivés sur les points de pigmentations qui donnent vie aux balles jaunes criardes. Qui tombent à côté, de mon intérêt. Il m'a dit que ça y ait. Il y était enfin, je n'ai pas posé de questions parce que je ne veux pas le bousculer. J'attends avec lui de voir l'évolution des choses, comme l'évolution d'une maladie, comme pour pouvoir faire un diagnostic. J'attends avec lui, partout et nulle part, j'attends que les temps changent et il attend que je fasse un pas de plus. Un pas de trop. Mais j'ai beau me pousser, j'ai beau m'encourager ( myself ), je sais au fond de moi que ça n'ira pas plus loin. Je ne sais simplement pas combien de temps je supporterais de stagner. Elle attend ma parole, quelque chose de simple et qui voudrait dire : reprenons nos belles habitudes. Seulement personne ne s'excuse, personne ne pardonne. L'autre attend que je lui dise : vas-y. Mais je ne le dirais pas. Je ne voudrais pas l'envoyer en enfer, pas si tôt, pas maintenant. L'autre attend des réponses à ses questions, attend mes paroles qui flanchent et qui tranchent, maladroitement, l'opinion du monde. Celle là attend sans doute de mes nouvelles, absentes. Celui là n'attend plus rien de moi. Il m'a déjà oublié.



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J'ai envie d'aller dans une maison de retraite et demander ce que ça fait d'attendre la faucheuse. Si ça fait mal, si ça fait peur. Pourquoi rester à pourrir entre quatre murs avec la certitude que la dernière image qui sera collée à notre rétine sera le plafond blanc et stérile d'un bâtiment à vomir. A vomir. Pourquoi rester là à se faire nourrir, à se faire pourrir, par les autres déchets. Pourquoi attendre, pourquoi ne pas y aller, sauter, enjamber le fossé. Pourquoi faut-il que nos derniers jours soient éclairés par la lumière artificielle d'une lampe qui grille les souvenirs ? Qui bouffe de l'intérieur ? C'est quoi, un avant goût de ce qui les attend ou un arrière goût de manque de courage ? Je voudrais savoir. Pourquoi les gens sont si lâches envers eux-mêmes, envers leur dignité et leur estime d'eux même.

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