Monday 31 May 2010

Sheridan avenue / Je retombe bien bas mais c'est pas grave, il y a tant à creuser.

THE VIRGIN SUICIDES


LE DÉBUT DE LA FIN POUR NOTRE QUARTIER, FUT LE SUICIDE DES SOEURS LISBON. A CROIRE QU'ELLES AVAIENT PRÉVU LA MORT DES ORMES LE DUR ÉCLAT DU SOLEIL ET LE DÉCLIN DE NOTRE INDUSTRIE AUTOMOBILE. ADOLESCENTS, DÉJÀ, ON A CHERCHÉ À COMPRENDRE. ON CHERCHE ENCORE. QUAND ON SE CROISE DANS UN REPAS D'AFFAIRES, UN COCKTAIL, ON SE REMET À RESSASSER LES ÉLÉMENTS DE L'HISTOIRE. TOUT CA, POUR COMPRENDRE LES CINQ NANAS QUI, APRÈS TANT D'ANNÉES, NOUS OBSÈDENT ENCORE. "

"LUX EST FOLLE DE KEVIN HEINZ. QUI RAMASSE LES POUBELLES. ELLE SE RÉVEILLE A CINQ HEURES DU MATIN POUR SE POSTER SUR LE PÉRON, AVEC L'AIR DE PAS Y TOUCHER. MAIS CA CRÈVE LES YEUX. ELLE A ÉCRIT SON NOM AU FEUTRE SUR SES SOUTIENS GORGES ET SES PETITES CULOTTES. MAMAN S'EN EST APERCUE ET ELLE A TOUT PASSÉ À L'EAU DE JAVEL. LUX A PLEURÉ SUR SON LIT TOUTE LA JOURNÉE."

"AINSI NOUS AVONS COMMENCÉ À DÉCOUVRIR LEUR VIE, À ACQUÉRIR DES SOUVENIRS QUE NOUS N'AVIONS PAS VÉCUS. NOUS COMPRIMES L'EMPRISONNEMENT QUE C'EST D'ÊTRE UNE FILLE, QUI VOUS OBLIGE À RÉFLÉCHIR ET À RÊVER ET FINIT PAR VOUS APPRENDRE À MARIER LES COULEURS. NOUS APPRÎMES QUE LES FILLES SON DES FEMMES DÉGUISÉES, QU'ELLES COMPRENNENT L'AMOUR ET MÊME LA MORT. QUE NOTRE SEULE TÂCHE EST DE FAIRE LE BRUIT QUI SEMBLE LES FASCINER. NOUS APPRÎMES QU'ELLES SAVENT TOUT DE NOUS ALORS QU'ELLES NOUS DEMEURENT INSAISISSABLES."



Sunday 30 May 2010

On aurait pu faire quelque chose d'autre, quelque chose d'autre que régresser.



Par Sibylle. Juste idyllique comme il faut dirons-nous.


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"Je le connais mieux que personne, lui et ses manières. Sa façon d'marcher. J'pourrais le reconnaître rien qu'à sa façon de marcher. Lui, et ses jugements à l'emporte pièce. Lui, et son orgueil démesuré. Lui, et sa fâcheuse tendance à passer à côté des petits bonheurs simples. " Le problème fondamental c'est le manque de maturité émotionnelle. C'est ainsi que fonctionne un cerveau d'enfant. Les adultes, eux, acceptent la régularité. " "

Monday 24 May 2010

" Très vite dans ma vie il a été trop tard. ", L'Amant, M. D.

Wednesday 19 May 2010

A.V.I.O.N.




Ask the Mountains Vangelis - Stina Nordenstam

En y réfléchissant bien, ce qui me manque, c'est la Suède, entre autres.

Monday 17 May 2010

Parce que toi aussi, en ce moment, t'as remarqué que j'écrivais pour rien dire.




BROTHERS - HOT CHIP  c


Si tu savais. Si tu savais à quel point leur jugement m'importe peu. Si je te disais, tu ne me croirais pas. Alors je ne dirais rien, je n'aime pas perdre mon temps. Si tu savais comme j'ai peur parfois, de ne plus avoir confiance en moi, parce que tu sais ce que ça pourrait signifier pour nous ? Ca voudrait dire la fin de tout. Je n'envie pas grand monde mais je ne me pose pas trop cette question. Envier les autres ne mène à rien d'autre qu'à sa propre perdition. Si tu savais comme ça m'est égal Ne sois pas si étonné. J'en ris, mais j'en ris aux éclats, j'en ris à m'en faire pleurer, de rire. 
Je m'assoie par terre et tant pis pour les passants. Tant pis pour ceux qui regarde partout, qui parlent de tout, ce qui ne les regarde pas finalement. Ca m'est égal de créer des débats. Puisqu'ils débattent sans moi. Ca m'est égal de rester si têtue, assise au fond d'un bus qui ne s'arrêtera pas pour toi. Ca m'est égal, de boire trop, ça m'est égal les sourires discrets et les rires étouffés. Ne sois pas gêné pour moi, je ne le suis pas. Ca m'est égal d'être la source de questions sans réponses. Ca m'est égal de courir partout, de partir un peu. Mon absence m'est égale, mes pas précipités ne produisent aucun écho dans ma boîte crânienne. Ca m'est égal d'arriver et de ne pas voir qu'on m'observe, ça m'est égal de changer de trottoir, ça m'es égal d'éviter. Au fond ça m'est égal de savoir si oui ou non tu sera satisfait. Tout ça m'est bien égal. Je vais où j'ai envie d'aller et je parle de ce dont j'ai envie de parler, ne me coupe pas la parole et n'essaye pas d'introduire un sujet dont je n'ai aucune envie de parler. Ne suis pas systématiquement mes envies comme si c'était les tiennes. Froisse moi et bouscule moi de temps en temps, ça ne changera rien à mon comportement mais ça arrondira les angles. Ca m'est égal de foutre le bordel partout où je passe, entre mes cours, mes feuilles volantes et insensées. Ca m'est égal qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il brûle mes épaules, ce soleil tardif. Ca ne fera qu'adoucir mes pensées superficielles. Car oui, mes pensées sont classées par couches, comme celles de l'épiderme. Si parfois je n'écoute pas ce que tu dis, si tu me reprends, si je te demande de répéter, si je regarde ailleurs et semble m'intéresser à un gravillon comme à la prunelle de je ne sais quelle paire d'yeux, ne t'en fais pas. 
Je ne te demande pas d'entrer dans mon monde, je ne te demande pas de t'insérer, parce que même une fois à l'intérieur, tu restera un étranger. Eloigne moi de moi de temps en temps, juste histoire de me changer les idées. Et si je meurs bientôt, et si je ne pourrais pas lire tout ça, contempler l'ébauche de ma vie telle que je la concevais, alors tout cela ne sert à rien, tout ce que je fais sera inutile. Je voudrais me souvenir de moi. Je voudrais pouvoir prendre du recul parfois, mais je n'ai pas le temps. En perpétuel questionnement, je ne sais même pas si j'ai le temps d'une vie, et même si c'est le cas ? Comment pourrais-je en être sûre ? Je ne cherche rien, je ne me cherche pas, je ne me suis jamais cherchée, pour la bonne et simple raison que je n'ai aucune envie de me trouver.
"Elle avait aimé démesurément la vie et c'était son espérance infatigable, incurable, qui en avait fait ce qu'elle était devenue, une désespérée de l'espoir même. " 

Sunday 16 May 2010





HEY, YOU AND I ARE GOING TO HAVE A BIG LOVE AFFAIR AND IT WON'T WORK BUT SOMEWHERE IN THE MIDDLE MY GOD, WE TRIED.





Tuesday 11 May 2010

Il paraît que la vie continue.






Il faudrait arrêter de se dire qu'on peut tomber plus bas, il faudrait juste essayer de monter un peu plus haut. J'ai envie et besoin de laisser ma vie de côté et de remettre la tienne sur pieds. J'ai envie de te voir être fier de toi. J'ai envie de te voir, faire quelque chose de tout ça. Tu te laisses crever en plein milieu de la place. Attendant l'inattendu. Je ne voudrais pas que tu meurs en premier. J'voudrais que tu fasses quelque chose. Juste, mets les choses superflues de côté, et regarde, lève les yeux deux secondes. Il pleut et le ciel est gris, c'est laid et simple. Maintenant que tu as pu constater que tu vis dans une ville à pleurer, marche. Marche et continue là où tu t'es arrêté. Et je sais à quel point c'est con. Et tu vas me trouver mignonne de me démener mentalement de chercher quelque chose. Je sais que ça paraît ridicule vu comme ça. Comme si du haut des mes 164 centimètres je pouvais être impressionnante. Mais je sais que tu vas sourire devant mon effort minuscule, pourtant tu vois, c'est tout ce que je peux faire de mieux. 
Sors toi du bordel dans lequel tu t'endors. Ce n'est pas parce que tu es entouré que tu t'en sortira. Les gens vont et viennent, vaquent à leurs occupations, et ils ne te prendront pas par la main pour t'emmener avec eux. Les autres existent, ne te satisfais pas de ça. Des paroles en l'air, tu me dira. Les rêves déchus de nos croyances bafouées ne nous feront pas avancer. Mets les de côté. Je t'en supplie. Vraiment, j'irai prier tout les jours, j'irais confesser la longue liste de tes écarts, j'irais bien kidnapper tes pensées troubles et oppressantes. Et viens un peu à la lumière, tu sais que ton ombre te lâchera pas une seule seconde, moi aussi, pourtant si tu te place bien, elle restera derrière toi. Au garde à vous et prête à reprendre le dessus mais tu peux empêcher ça. Fais en sorte qu'elle y reste un moment. Viens avec moi et agis. Brille de tout ce dont tu peux briller et brûle tout ce que tu pourra brûler. Tu vois, la fumée pars au bout d'un moment. 
Mon but est partagé. Entre toi et moi. C'est un échappatoire, c'est laisser mes ennuis de côtés et m'occuper des tiens. Ca fait longtemps non ? C'est penser à autre chose et arrêter de ressasser tout ça. C'est aussi que je ne peux pas, pas te voir comme ça. Moi je ne peux pas te laisser. Tu n'es pas rien et même si tu fais partie des six milliards d'inconnus, même si tu vis parmi eux, même si tu penses qu'agir ne changera pas la face du monde et ne redressera pas la ruine vers laquelle on coure. Tant pis tu sais. Tant pis pour le Monde, tant pis pour la ruine, tant pis pour les êtres qui grouillent et qui se faufilent partout comme des coups de vent. Tant pis pour ceux qui emplissent les métros de leurs visages gris et morts, tant pis pour ceux qui bâtissent l'empire éphémère de leur vie. Tant pis pour ceux qui ne pensent qu'à leur gueule et tant pis pour ceux qui feignent de penser à la tienne. Essaye de construire quelque chose à toi, essaye de croire en quelque chose, essaye d'être satisfait. Et si pendant une seconde, un centième, un millième de seconde tu doutes de tout ça, si tu crois qu'il est temps de te replier, de ranger les armes, de t'asseoir un instant, de boucler la boucle, de mettre un point derrière la phrase épuisante et sans ponctuation de tes projets retourne toi. Tu ne verra peut-être pas tout de suite parce que tu sera aveuglé par ton envie d'allumer l'allumette - faute de briquet défaillant - qui parcourra la mèche avec précipitation, pour tout foutre en l'air, mais si tu prends deux minutes, tu verra bien, tu verra que je suis derrière toi. 

Monday 3 May 2010

BUT ME I'M NOT A GAMBLE.

ET SI TU N'ES PAS D'ACCORD ET BIEN CE SERA SANS TOI ET TES VÉRITÉS ABSOLUES. 

Sunday 2 May 2010

Saturday 1 May 2010

Toucher le fond. Le racler, avec ses ongles. Juste contempler la crasse enfouie, de nos propres êtres, entre nos ongles cassés. C'est laid, c'est dégueulasse. C'est comme ça. Ca sent la vodka, ça sent le regret. Mais c'est comme ça. On peut rien y faire, le côté sombre de la force. On appelle ça comme ça. On peut rien y faire. Oui, c'est comme ça le regret, c'est la marée haute et je m'en veux. Ca monte en moi. Ca grossit au fur et à mesure. Pitoyable et ridicule. C'est à en pleurer n'est-ce pas ? Mais à en pleurer de rire évidemment, c'est tellement drôle, risible. Autodérision les larmes aux yeux histoire de dire que ça fait mal. Un peu, aussi. A contre courant, t'as essayé de lire entre les lignes, mes sourires te faisaient peur. Mais tu sais que c'est pas ma faute, tu le sais que je m'en veux. Alors ne m'en veux pas. Viens vers mon unique univers. Rame, pour me plaire.
Rame rame rame rame rame. Mais tu sais que je m'en veux, tu sais très bien. 
Voilà, voilà la conclusion ? Merde, je ne suis que le reflet de mes erreurs, de mes verres de trop. Je ne suis que la fille qui reste assise toute seule, la fille trop drôle, tellement ridicule. Mais sache que je fais ce que je peux. Je ne fais pas ce que je veux. 

I came here to talk, I thought you should know.

QUE CROYEZ VOUS ? VOUS CROYEZ QUE LE MONDE SE RETOURNE POUR VOUS ATTENDRE ? CROYEZ VOUS QU'IL VA S'ASSEOIR SUR LE BORD DE LA ROUTE POUR VOUS LAISSER PRENDRE VOTRE TEMPS ? NON. IL EST VRAI QUE CETTE QUESTION N'EN ÉTAIT PAS VRAIMENT UNE, UNE QUESTION ORATOIRE COMME DIRAIT L'AUTRE. MAIS L'AUTRE EST SUR SON VOILIER QUELQUE PART ENTRE PORNIC ET NANTES. ET LES GENS SONT TOUS À LEURS PETITES AFFAIRES, LEURS PETITS SOUCIS QUOTIDIENS. CROYEZ VOUS QU'ILS SE PENCHERONT UNE SEULE SECONDE AU DESSUS DE VOUS ? POUR, JE NE SAIS PAS. POUR VÉRIFIER. QUE TOUT VA BIEN ET QU'IL N'Y A PAS DE SOUCIS À SE FAIRE, POUR LE MOMENT. MAIS NON, ENCORE NON. NOUS NOUS TROMPONS, VOUS VOUS TROMPEZ. IL N'Y A RIEN À RETIRER DE TOUT CA. JE NE RETIRE RIEN DE TOUT CA. J'AI BEAUCOUP RIS ET J'AI AUSSI PLEURÉ. MAIS AVOUEZ QUE LES LARMES SONT SOUVENT PRIVILÉGIÉES. IL FAUT BIEN CHOISIR LE MOMENT, ÉVITER LE NOMBRE TROP IMPORTANT. ÉVITER TOUTE SORTE DE CHOSES. VOYEZ VOUS ACTUELLEMENT J'ATTENDS, J'ATTENDS QU'ON ME RENDE CE QUI M'APPARTIENT, J'ATTENDS DE REGRETTER, JE SAIS QUE CA VIENDRA ET QUE JE NE PEUX RIEN FAIRE CONTRE CA DONC J'ATTENDS, INLASSABLEMENT. J'ATTENDS D'ÊTRE DÉSOEUVRÉE. J'ATTENDS LE TEMPS DES DÉSOLATIONS. SILENCIEUSES. CAR JE ME SUIS TROP SOUVENT SURPRISE À FAIRE PARTAGER DES CHOSES INCROYABLES À DES PERSONNES D'UNE BANALITÉ ÉCOEURANTE. QUI M'ONT ÉCOEURÉES, INCROYABLEMENT. 
ALORS ON ATTEND, ON COMMENCE, ON FAIT L'ÉBAUCHE. ON SE LASSE POURTANT NOUS N'ABANDONNONS PAS. LE PROTOTYPE DE L'IDÉAL OU DU " MIEUX ". NOUS SOMMES HEUREUX DE N'AVOIR AUCUNS PROBLÈMES APPARENTS. MAIS NOUS SOURIONS,  EN PASSANT DE L'INCONNU(E) QUI CROISE NOTRE REGARD AU TYPE QUI VEND LES JOURNAUX SUR LES LIGNES DE TRAM BONDÉES DE L'AUBE. SE LAISSER PORTER PAR QUELQUE CHOSE DE TROP DOUX, TROP BEAU MAIS SI TRANSPARENT POUR TENIR LE COUP, LA ROUTE. JE NE SUIS PAS D'ACCORD, JE NE SUIS PAS COMME CA. MOI JE NE FAIS PAS TOUTES CES CHOSES QUE LES AUTRES FONT. JE NE SAIS PAS, PAS POURQUOI, POUR QUELLES RAISONS, JE NE SAIS PAS COMMENT, NI OU, NI POUR QUELLE RAISON, JE NE SAIS PAS AVEC QUOI ET AVEC QUI ON FABRIQUE LE BONHEUR. 


 AND HONEY YOU SHOULD KNOW, THAT I COULD NEVER GO ON, WITHOUT YOU.

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