Wednesday 25 May 2011


" J'ai toujours cherché les paysages d'avant Dieu. D'où mon faible pour le chaos"

E.M




Wednesday 18 May 2011

Peut-être parce que ça faisait trop longtemps, que je n'avais pas allongé mes maux quelque part et hurlé si fort. Il y a tant d'états d'esprit, tant de possibilités, que croire ? Qu'est ce qui semble le plus crédible ? Est ce que ce qui semble être le plus crédible est le plus vrai ? Où est la vérité, pourquoi on s'attache tant à la cacher, pourquoi personne ne la trouve. Pourquoi le moment revient toujours. Pourquoi le creux de la vague. Il y a trop de chose à écrire et l'inspiration se vomit, réellement, elle n'existe plus ordonnée. Tout semble si étroit, partout, tout le temps.
Chanter très fort en roulant très vite à moitié nue, c'est peut être ça la solution. C'est peut être le rien de nous, ce qu'on ne sera jamais, doit on se contenter de ce qu'on est, ou doit on au contraire repousser les limites des idéaux ? Essayer de les atteindre, désillusion forcée ? Pourquoi ? Pourquoi pas ? Quand, où et comment ?
De quelle façon, quelle superficie, d'amour et de pluie de crachats, de putains et de saintes. Que dire quand il n'y a rien à dire ? Faut il parler pour combler le silence ? Pourquoi le silence ? Gênant ? Agréable ? Quel intérêt ? Quel sens accordé aux conversations muettes ? Pourquoi ? Comment ?
Donner envie n'est ce pas tout d'abord se donner envie à soi même ? Est ce qu'il faut réellement profiter ? Est ce qu'il faut relire les lettres ? Est ce qu'il faut se faire la guerre ou se faire la paix ? Qu'est ce que ça peut foutre, qu'est ce que ça peut faire.
Est ce qu'il faut se replonger la dedans.

Devons-nous nous noyer ?



Danger House & Daniele Luppi - Black - starring Norah Jones


Qu'est ce que ça peut faire - Biolay


Reviens mon amour - Biolay

Monday 9 May 2011




Parce que ça fait du BIEN d'écouter toutes ces musiques inavouables sur lesquelles nous pleurons en rythme sous nos couvertures humides des idées noires qui nous étouffent. De s'incarner un peu partout, et de voir la réalité se cristalliser sous nos désillusions, on rêve de Paris, on rêve d'indépendance, on rêve de revanche. Mais le cauchemar de la petite solitude qui grince du bout des poignets frêles et des pensées qui nouent au plus profond de la gorge, nous rappelle doucement à quel point on est bien, au fond de ce lit, de ces livres, en haut de l'escalier qui descend jusqu'à la boîte aux lettres aux noms multiples. C'est pourtant réconfortant de se trouver là et de savoir qu'au bout de la rue, de la ligne de bus ou de la ville il y a quelqu'un qui est là, tout le temps, même si rien ne se sait. On a peur mais on se tait, au bout de la ville, de la ligne de bus et de la rue, au fin fond de notre lit, au plus profond des creux du matelas, là où tout est noir, que même quand t'ouvres les yeux à trois heures du matin tout est noir, on a peur de se retrouver, avec une boite au lettre et un seul nom dessus, sans escalier, sans paroles au bout de la nuit. On a peur de la distance. Alors on écoute ces musiques inavouables, qu'on avouera qu'à moitié. Mais que tout le monde mettra de côté pour le bon moment.


Lili . P. Chatel


Ma lycéenne. P. Chatel


Au bout du compte . Lilicube


Les gens qui doutent . A. Sylvestre

Friday 6 May 2011



LE DÉCOURAGEMENT
On observe que sans être fou, on en a l'air. J.A.
Nous devons avoir à chaque fois au moins la volonté d'aller jusqu'à l'échec. T.B.

NOS ILLUSIONS                        MORDU AU CORPS              MOINS PIRE                 

RÉFLEXIONS
SOUVENIRS
ACTES
RÊVES
PERCEPTIONS

LIBÉRER DE SON INSTINCT           FOLIE               PUISQUE L'ON NE SAIT PAS MOURIR

UNE PENSÉE PEUT AVOIR SI PEU DE PRISE SUR LE RÉEL
TOUT EN                                                                           TOUT EN                                                                     TOUT EN
ABSENCE                                                                          MANQUE                                                                   IMPASSES
ON RÊVE DE SE METTRE HORS DE TOUT
ON Y PASSERAIT SANS DOUTE
CELA FAIT DES ANNÉES QU'IL NOUS FAIT LE COUP DU JOLI MERCREDI


THE SPIRIT WAS GONE . ANTHONY & THE JOHNSONS




" Aucun de mes professeurs, lorsqu'ils parlaient de livres d'un ton monocorde et relativement sombre, n'avais pris le temps de m'informer que la littérature naît précisément de la souffrance que j'essayais d'atténuer. "

SUN OF A GUN . OH LAND


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