Thursday 28 January 2010

And if I die before I wake, I pray the lord my soul to take.

Tu t'es trompé, tu t'es encore trompé. Indéfiniment. Tu te trompes souvent. Les gens ne changent pas, tu t'es trompé. Tu étais si convaincant pourtant. Les gens ne changeront jamais. Ils ne pourront jamais s'empêcher de faire tout ça. Et moi je ne pourrai jamais m'empêcher d'être exécrable en apprenant tout ça. Je ne pourrais jamais m'empêcher de t'en vouloir, de me dire des choses pareilles.
Et tu t'en voudras. Et je m'en voudrais. Je t'en voudrais, tu m'en voudras. 
Je ne pourrais jamais être la personne parfaite. Comme personne. Tout paraissait bien calme, un peu trop calme c'est vrai. Il a fallu que tu déverses ton flot de déchets. Parce que tu me connais. Tu connais les répercussions de tes paroles sur mon subconscient. Je les connais aussi, au bout de seize ans. 
Après tout je ne t'en veux pas, je suis juste devant le fait accompli, encore et encore une fois.
Et je ne sais toujours pas quelle route choisir, alors je piétine. Je fais plein de dessins dans les graviers du bout des doigts, je te dessine toi et je me dessine moi, je les dessine. Mais je m'efface, avec le temps et avec le vent. 
Seuls les enfants ont le droit de croire aux mensonges. Personne ne leur en veut, personne ne leur reproche d'y croire encore et encore, même si la réalité vient gratter doucement la saleté, vient enlever la crasse qui bouffe petit à petit leurs espoirs. Jusqu'au jour où, le ou la coupable viendra vous balancer un grand saut plein d'eau de javel en pleine figure. Le chaos. Et après tout arrive à une vitesse qui donnerait mal au coeur à n'importe quel Héros. Tout s'écroule, le Père Noël, la Petite Souris, Le Père Fouettard reconverti en éboueur, et j'en passe.

C'est ça la vie, quand t'as battu ton record à Tetris, quand tout est parfaitement emboîté, que tout coïncide, que tout tient debout, que t'y crois plus que jamais. Même que les couleurs criardes qui tombent du ciel en pack de deux vont merveilleusement bien ensemble. Et que le GAME OVER s'affiche sur l'écran. Et que brusquement, la réalité te rappelle que ce n'était qu'une démo. Mais pendant ces quinze secondes, t'y a cru, plus que jamais. 
C'est des instants, qu'on considère comme perdus parfois. Des paroles, qu'on essaye maladroitement de faire tenir debout.
 C'est un nous sans moi.
Vous.
Moi.
Toi.

Wednesday 27 January 2010

I held on as tightly as you held onto me.

Photo : Louise, en chute libre. Dans les escaliers.



Qu'est ce que tu cherches ? Tu cherches à m'faire pleurer ?
Avec tes phrases vues et revues, lues et relues. C'est toujours la même chose, change, trouve toi d'autres espoirs. Tout va beaucoup trop vite et j'ai l'impression qu'un film défile juste sous mes yeux, les détails s'effaçaient progressivement, comme des mots en vrac collés sur un tableau, des mots vides de sens, sur lesquels se déverse l'eau sale de l'éponge. 
L'eau pleine des autres mots, des lettres qui nous ennuient, des phrases qu'on apprend. Dont on se souviens, avec le temps.
C'était pareil. Et SURKIN m'abrutissait. A une vitesse hallucinante. Une vitesse effrayante, à vrai dire. 
Je n'ai pas besoin de vos avis, vous savez. Je m'en sors étonnamment bien seule. Je me lasse, avec le temps, je me lasse de tout. Quand vous ne m'écoutez pas, je ne crie pas, je me tais. Et je vous regarde. Je vous observe. Attentivement.
Vous êtes à rire, sans cesse, à afficher des mines affligées, fatiguées. Et je vous vois, je vous observe comme une sourde. Je vois vos sourires qui s'étendent. Vos bouches qui me martèlent de mots que je n'écoute pas. Je vous vois, mais je ne fais pas attention. Comme dans un film sans son.
J'ai besoin de l'entendre mais je n'en ai aucune envie.


 ( Elles n'en ont pas marre ? De rire comme des poules attardées à longueur de journée, de baigner leurs regards d'un air absent, stupide, vide mais enjoué, car à la moindre remarque de ces porteurs de chromosomes X & Y elles laissent leur rire niais et surexcité plonger dans les profondes abîmes de la connerie.
Oui, vous plongez, vous ne remontez pas la pente, vous plongez, vers le bas, vers le noyau terrestre. Vous comprenez ? Vous creusez. Si fort parfois, que vous y laisseriez les dernières écailles de votre vernis vermeil. ) 
Ecoeurant.

Monday 25 January 2010

" La postérité n'entendra jamais parler de vous. [...] Rien ne restera de vous. Pas un nom sur un registre, pas un souvenir dans un cerveau vivant . "




Parle tout bas si c'est de la pluie. 
Mais ne te retient pas si l'envie te prend de crier, de crier nos noms hargneux, ancrés au fer rouge dans la longue débandade de notre jeunesse, qui fuis tes mots. Qui fuit ta bouche, qui fuit la nuit. 
Et qui se marre, hilare.
Qui se moque, du temps, de l'arbre généalogique, des jugements, des gens, des sermons.
A l'heure qu'il est, c'est déjà sans doute direction l'Enfer, alors s'il faut faire cette connerie, autant la faire bien.

Tuesday 19 January 2010

Et que le vaste monde poursuive sa course folle.

Quelque part dans le Colorado, été 09'.

" J'aimerais vraiment être courageuse. "
" Courageuse pour quoi faire ? "

Pour, je ne sais pas... Tendre un fil entre les deux Twin Towers et faire la funambule, par exemple.




A trop m'idéaliser, je suis tombée de haut en me contemplant dans leurs regards.


Sunday 17 January 2010

Laputa Castle.

 
Je suis rentrée. Mais pas trop tard, pas si tard. Je suis restée plantée cinq longues minutes, dans les graviers, à chercher des constellations que je ne connais pas. 
Les yeux rivés vers là-haut. Ce matin j'ai regardé Laputa, et je me suis demandé beaucoup trop de choses, je me suis posé des questions en silence. Je pense à demain, à ce que je serais capable ou non de faire, je pense que de toute façon je n'aurais pas choix. 
J'ai parlé à des gens sans importance, j'ai évité le regard des autres, de lui, du nôtre. 
Je l'ai laissée là, grisée, ses pieds sur les pavés trempés. Assise sur son banc, avec ses espoirs vains. Je l'ai regardée espérer en silence, en me reprochant sans doute mon égoïsme, ma fatigue de tout, de moi, de vous. 
De vous tous. 
Je ne sais pas ce dont j'ai besoin, j'imagine seulement de quelle façon les choses pourraient s'arranger. Et je suis là, à grelotter patiemment dans mon lit. Je suis là, à battre les records de la solitude. J'attends, je n'sais même pas ce que j'attends, je ne veux pas savoir ce qui m'attend.
Une mauvaise note, une semaine monotone, les mêmes envies inconsidérées, les mêmes films, la même musique, qui tourne en boucle. 
Comme la berceuse qui se met en route chaque soir. La même, tout le temps, toutes les nuits.
Je ne suis pas torturée, j'essaye juste de trouver un équilibre. Non, je mens. L'équilibre je l'ai
déjà, je suis à la recherche du bonheur, mais cette phrase, ces mots qui se pressent les uns aux autres, on s'en fou. On les connais et on en rie, on s'en moque.
Lui ne comprendrai pas, je suis sûre qu'il ne comprendrai rien. Les personnes trop lucides m'agacent. Elles m'oppressent, avec leur logique universelle, leurs dictons vides de sens, leurs encouragements, leurs idées fixes et qui sont aussi douloureuses que l'angle du meuble dans lequel tu te cogne le pied. 
J'espère ne pas me lasser, j'ai peur d'être médiocre. J'ai peur.
Mais non, il ne comprend, ils ne comprennent pas. Il faut arrêter de rêver Zoé, il faut arrêter de croire que tout va se passer comme tu le voudrais, il faut que tu sois réaliste. Il faut que tu arrête d'être ridicule.  Il faut que tu te fixes, que tu parviennes à faire des choix. Il faut que tu arrête de croire au bonheur absolu, il faut que tu te réveilles. Arrête de te mentir, arrête de prendre et de jeter comme bon te semble, sois plus ordonnée. Fais-ci, fais-ça. 
Personne ne viendra te voir en partageant la même vision de l'univers que toi. Non, tu rêves éveillée, parce que quand tu rentrera chez toi, il ne sera plus là à t'attendre, contre le mur, il n'est plus là, il ne reviendra pas tu comprends ?
Passe à autre chose, c'est terminé. Lâche prise, tu coules. 
Tu brises, tu roules.  Arrête d'écouter sans cesse les mêmes chansons, intéresse toi à autre chose, et puis arrête de regarder les autres comme ça. 
Qu'est ce que je fous là ? Que quelqu'un réponde à ma question.
Je ne devrais pas être là, pas avec eux, à attendre que les minutes passent, sans but, sans raison de glander ici. 
Répondez. C'est un ordre. Je ne sais pas où est ma place. Je veux repartir en arrière, tout mettre sur pause. Revenir au temps où tout était simple. Sans persécutions, sans mots vides, faux, laids, durs, crus, brutaux. 
Revenir au temps où personne ne me disait ce que je devais faire, au temps où il n'y avait pas de responsabilités. Pas de soirs où tout va de travers, pas de soirs sans lui.
Mais j'y crois toujours, et j'ai peur de persévérer. 
Ne croyez vous pas que tout le monde à ses raisons ? Que le monde à ses raisons ? De tirer à sa fin, se cramer la couche d'ozone, que les hommes s'engloutissent, qu'ils se fanent avec leurs regrets. 
Et toi, qu'est ce que t'en penses ?
Tu me prends sans doute pour une névrosée qui n'a pas sa place ici. Il y a au moins un point sur lequel on peut se mettre d'accord. Les opinions des autres divergent. Mais ils n'en ont rien à foutre, ils me parlent de leur vie, de leurs amoureux transis, il me parlent de carnage et d'apocalypse. Moi je ne leur parle de rien du tout. Les gens ne s'intéressent qu'à eux, ils veulent être entendus, ils veulent que les autres sachent. Ils veulent faire de l'effet, ils veulent qu'on se souvienne d'eux. Laisser leur marque, en t'abreuvant avec des paroles violentes, des paroles d'une gentillesse qui pue la mort. 
Les gens travaillent à leur propre compte afin d'étendre leurs réseaux. Leurs putains de réseaux.
C'est un coma social, un coma idyllique. 
Et le sommeil, comme chaque soir, depuis le début, jusqu'à la fin, me tire de mes maux. 
Et je lui en suis reconnaissante. 
Avec mes plus sincères amitiés. Très cordialement, la fille du second.

Tuesday 12 January 2010

B.'s L. Puisqu'il il faut se taire.

Au jeu du " rien ne m'atteint, rien ne me touche " on fini seuls. Au jeu du " tout me touche, tout m'atteint " on fini persécuté. Y a-t-il réellement un entre deux ou faut-il encaisser quoi qu'il arrive les sarcasmes des autres ? Se taire et faire semblant, en rire parfois, en rire trop souvent, et faire semblant. 
Répondre en souriant quelque chose de dur, pour faire mal à l'autre. C'est pire, c'est tricher, c'est malmener l'autre, c'est utiliser les mots qu'il nous a dit en douce, rien qu'un murmure, tout lui balancer à la figure brutalement.
Les mots qui sortent de ma bouche je te les crache. 
Comme pour me débarrasser d'eux aussi vite que possible, parce que je ne peux plus les retenir, parce que je ne veux pas les savourer.
Je ne rappelle pas, je ne t'appelle plus. Et j'imagine que tu es seule, et que tu t'y accroche, à cette idée. Mais le téléphone ne sonne jamais et tu tournes en rond dans les mondes que tu t'inventes, mais dont la faiblesse fait que plus le silence persiste, plus leurs contours s'affaissent, comme de la fumée qui s'étale le long des murs, comme un dessin qui s'efface avec le temps, qui passe.
Que faire ? Comment interpréter tout ça ?

On avait du sable jusque dans la bouche, et les petits grains ricochaient de tes doigts, tu les faisaient dévaler ta peau, faire le grand saut et se perdre au milieux de leurs semblables, pour être, à jamais et pour toujours insignifiants. 
On était des enfants parce qu'on se retrouvait, comme on l'avait jamais fait, jamais vu, jamais vécu.
On était à se tremper le bout des mains dans l'eau glaciale et ça nous faisait hurler, et hurler de rire. Je trouve ça surprenant qu'on prenne du plaisir à se descendre mutuellement. J'y prends du plaisir. Personnellement.
Je ne cherche pas ton bonheur, je n'ai aucun tact. Je l'avoue. Je ne cherche pas à vous rendre heureux, et c'est de l'égoïsme. Puisqu'il faut bien mettre un mot sur chaque ressenti.
Je ne veux pas louper une occasion d'être fière, je ne veux pas que vous jugiez quoi que ce soit, je ne vous laisserai rien faire.
C'est la raison pour laquelle je ne vous dis rien. Rien d'important. Peut être que je vous semble inutile, vide et transparente, si c'est le cas vous avez percé le secret.
Je ferai tout en silence, pour ne pas attiser votre curiosité.
Vous ne verrez rien venir évidemment, car vous êtes trop désintéressées par ce qui vous entoure pour chercher plus loin.
Soit par mon orgueil, soit par mon penchant à être moi-même, celui que vous n'avez jamais connu, soit par ma tendance à affirmer tout ce dont en quoi j'ai foi, peut-être bien par ma convoitise, ou encore par mes mensonges. Vous essaierez de m'avoir mais vous ne m'aurez jamais à mon propre jeu. 
J'ai simplement appris à ne plus laisser les propos des gens m'atteindre pour être sûre que quand le moment viendra, les vôtres ne me détruisent pas.
On était si bien, on avait si froid cependant, et la route s'allongeait comme un mirage interminable sous nos regards épuisés. Mais on en riait, souvenez vous, à quel point on riait. 
Le long des fourrés on courrait parfois, pour gagner du terrain dans l'obscurité, et ma main fuyais les vôtres, ma main les fuie encore. 
On a essayé de m'expliquer, de me convaincre, on a essayé de traduire mes paroles trop mouillées de larmes pathétiques, on a souvent essayé de trouver un sens à cette démarche. 
Mais je ne suis persuadée de rien, mis à part de devoir rester silencieuse. Alors je ne fais rien d'autre que de me tourner les pouces en attendant le bon moment.
Pour trahir. Ma propre confiance.

Thursday 7 January 2010

I'll be fine.




Parce que Kid Cudi emplit ma chambre de cette chose qu'il dégage, que les nouvelles arrivent et qu'elles sont bonnes, que tout est bientôt terminé. 
La poursuite du bonheur est terminée. Il est vrai que j'ai retenu mon souffle quelques secondes de trop quand le GAME OVER c'est affiché sur l'écran. Perdre ou gagner, tout ça m'est bien égal.
Défaite ou Victoire, ton sourire ou ton désespoir, j'ai décidé d'arrêter. Et même si mes mots ne sont pas justes, même si c'est pas moi qui ai la fève. Les ombres peuvent bien chuchoter, elles peuvent bien commenter.
Pourquoi ça prend si peu de temps ? Pourquoi les pages tournent si vite ? Il ment si bien. Moi je j'en ris mieux.
Et juchées sur le haut des marches, à braver les autres, l'enfer. Mon inconscient est si égoïste, mais inconsciemment, je ne m'en rendrais pas compte. Et le vent aura beau tourner, comme le lait, comme la ronde de vos vies coincées, rivées sur ses beaux yeux, et les miens, vides. Qui peut bien croire qu'il puisse changer quoi que ce soit ?
Si le monde s'arrête je continue la course, je rattrape le retard. Pour enfin arriver au paroxysme qui tendra ma bouche en coeur, qui éclatera, en un millier de petits cailloux. 
En toc.

Wednesday 6 January 2010

And i'ts sunday again. And again, and again.

J'ai peur de m'attacher, être vulnérable, tu comprends ? Même si vu mon caractère j'ai 'une grande marge avant d'être vulnérable ', c'est systématique, tu comprends ? C'est un peu comme pendant les soldes, les mecs qui ont plein d'argent mais qui ont peur de dépenser. Peur de se retrouver sans un sou avec trop de vêtements qu'ils mettront jamais. J'ai peur de me retrouver seule avec mes souvenirs.
C'est maladif. Ca relève de l'ordre médical. Il faut me soigner. 

Faites péter la perf'.

Monday 4 January 2010

I have to run away.


Je sais que je fais une fixette niveau photos mais faut pas m'en vouloir, il pleut à Nantes 
et comment dire, niveau boulot, ma situation est assez bien définie par "se prendre un Airbus de taff en pleine face ".
Donc of course, c'est un tantinet énervant ces photos au caractère trop peu personnel. Je trouve. C'est vrai, à votre place, je trouverai ça énervant. Mais en même temps je ne suis pas à votre place. Bref.


J'ai peur d'être noyée sous mes feuilles, sous mes natures artificielles. J'ai peur que le vent m'emporte à travers la petite brume qui crache son amertume sur Nantes. 
Juste, et seulement. Faire un tour dans le joyeux bordel des rues mal famées de Paris. Et sentir le cuir usé qui pèle et ne plus pouvoir compter les carreaux de sa chemise, les clopes qu'il sort au fur et à mesure que le sol défile sous ses semelles étoilées. Étoilées. Étoilées. De cruauté.
Les minutes ne rigolent plus et essayent sérieusement de me devancer. Ce qui se fera sans doute dans un très proche avenir. Mais j'ai tellement de choses à faire.
Colette, Room Service, afin de ne pas oublier ce qui fait tant jaser.
Il faut trouver à faire. Il faut se démarquer. Il faut se détacher. Il faut oublier. Il faut promettre, permettre, s'y mettre, banquer. Gros.
Allons-y, pendant qu'il est encore temps.
Mais sache que j'ai du mal , que c'est dur à perdre comme habitude, sache que je vais mettre du temps. Consacrer de mon temps pour souffrir et me souvenir d'oublier, je trouve ça malsain. Mais c'est ce que tu me demande. Tu es malsain. Nous sommes malsains. 
Mais quand j'aurai trop souffert, à force d'essayer, quand j'aurai oublié. Ne remet plus jamais les pieds ici.
Là-dedans.
 Plus jamais, tu m'entends ?

Saturday 2 January 2010

“Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. ” Marguerite Duras.

Qu'est ce que je suis censée faire ?
Pourquoi j'irai pas faire un tour pour parler. J'ai beau penser très fort, j'ai beau sourire très mal, j'ai beau être si peu crédible, tu réponds à mon sourire. Et c'est trop spontané, si spontané que j'ai peur. J'ai peur que ça ne dure qu'une seconde. Il n'y aura rien à long terme. Parce que je n'arrive pas à me satisfaire des promesses, des pactes. 
Je suis une mauvaise joueuse et je triche.
 Parce que même si je perds, c'est toi qui souffre.
Et que même si je souffre..
Qu'est ce que je raconte. 
Les super héros ne souffrent jamais.

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