Wednesday 27 January 2010

I held on as tightly as you held onto me.

Photo : Louise, en chute libre. Dans les escaliers.



Qu'est ce que tu cherches ? Tu cherches à m'faire pleurer ?
Avec tes phrases vues et revues, lues et relues. C'est toujours la même chose, change, trouve toi d'autres espoirs. Tout va beaucoup trop vite et j'ai l'impression qu'un film défile juste sous mes yeux, les détails s'effaçaient progressivement, comme des mots en vrac collés sur un tableau, des mots vides de sens, sur lesquels se déverse l'eau sale de l'éponge. 
L'eau pleine des autres mots, des lettres qui nous ennuient, des phrases qu'on apprend. Dont on se souviens, avec le temps.
C'était pareil. Et SURKIN m'abrutissait. A une vitesse hallucinante. Une vitesse effrayante, à vrai dire. 
Je n'ai pas besoin de vos avis, vous savez. Je m'en sors étonnamment bien seule. Je me lasse, avec le temps, je me lasse de tout. Quand vous ne m'écoutez pas, je ne crie pas, je me tais. Et je vous regarde. Je vous observe. Attentivement.
Vous êtes à rire, sans cesse, à afficher des mines affligées, fatiguées. Et je vous vois, je vous observe comme une sourde. Je vois vos sourires qui s'étendent. Vos bouches qui me martèlent de mots que je n'écoute pas. Je vous vois, mais je ne fais pas attention. Comme dans un film sans son.
J'ai besoin de l'entendre mais je n'en ai aucune envie.


 ( Elles n'en ont pas marre ? De rire comme des poules attardées à longueur de journée, de baigner leurs regards d'un air absent, stupide, vide mais enjoué, car à la moindre remarque de ces porteurs de chromosomes X & Y elles laissent leur rire niais et surexcité plonger dans les profondes abîmes de la connerie.
Oui, vous plongez, vous ne remontez pas la pente, vous plongez, vers le bas, vers le noyau terrestre. Vous comprenez ? Vous creusez. Si fort parfois, que vous y laisseriez les dernières écailles de votre vernis vermeil. ) 
Ecoeurant.

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