Monday 4 January 2010

I have to run away.


Je sais que je fais une fixette niveau photos mais faut pas m'en vouloir, il pleut à Nantes 
et comment dire, niveau boulot, ma situation est assez bien définie par "se prendre un Airbus de taff en pleine face ".
Donc of course, c'est un tantinet énervant ces photos au caractère trop peu personnel. Je trouve. C'est vrai, à votre place, je trouverai ça énervant. Mais en même temps je ne suis pas à votre place. Bref.


J'ai peur d'être noyée sous mes feuilles, sous mes natures artificielles. J'ai peur que le vent m'emporte à travers la petite brume qui crache son amertume sur Nantes. 
Juste, et seulement. Faire un tour dans le joyeux bordel des rues mal famées de Paris. Et sentir le cuir usé qui pèle et ne plus pouvoir compter les carreaux de sa chemise, les clopes qu'il sort au fur et à mesure que le sol défile sous ses semelles étoilées. Étoilées. Étoilées. De cruauté.
Les minutes ne rigolent plus et essayent sérieusement de me devancer. Ce qui se fera sans doute dans un très proche avenir. Mais j'ai tellement de choses à faire.
Colette, Room Service, afin de ne pas oublier ce qui fait tant jaser.
Il faut trouver à faire. Il faut se démarquer. Il faut se détacher. Il faut oublier. Il faut promettre, permettre, s'y mettre, banquer. Gros.
Allons-y, pendant qu'il est encore temps.
Mais sache que j'ai du mal , que c'est dur à perdre comme habitude, sache que je vais mettre du temps. Consacrer de mon temps pour souffrir et me souvenir d'oublier, je trouve ça malsain. Mais c'est ce que tu me demande. Tu es malsain. Nous sommes malsains. 
Mais quand j'aurai trop souffert, à force d'essayer, quand j'aurai oublié. Ne remet plus jamais les pieds ici.
Là-dedans.
 Plus jamais, tu m'entends ?

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