" D'accord.. Mh, il est, il est pas très grand, mais il est fort. Il me protège ; il est galant. Par exemple, quand il pleut, il hésite pas à m'offrir son gilet, et lui, il reste trempé. On aime les mêmes choses, même si on est très différents. Enfait c'est comme si il m'ouvrait les yeux sur un monde que je refusais jusque là. Parce que, avec lui, tout paraît possible, envisageable. J'ai toujours envie de sortir, j'ai toujours envie d'aller vers lui. Même si je dois jamais tout à fait le comprendre. "

MES MÉTAPHORES UNIVERSELLES

VOIR SI LES COULEURS D'ORIGINE, PEUVENT REVENIR

NO MORE GOOD IDEAS . HER SPACE HOLIDAY

HE WAS WORSE THAN THE NEEDLE HE GAVE YOU . THE DELTA MIRROR

ET JE DOIS AVOUER QUE JE NE SAIS PAS TROP, JE NE SAIS PAS TROP POURQUOI JE NE SAIS PAS TROP TOUT D'ABORD. PUIS JE NE SAIS PAS TORP POURQUOI IL M'EST IMPOSSIBLE D'EXPLIQUER CET ÉTAT D'IGNORANCE. POURQUOI IL EST IMPOSSIBLE DE CRÉER UN VÉRITABLE NÉANT IMPÉNÉTRABLE. POURQUOI C'EST TROP FACILE DE SOURIRE POUR ÉCHAPPER A TOUTES LES CHOSES CRUES ET DURES PEUT ETRE MÊME CRUELLES QU'ON RÊVE DE SE CRACHER AU VISAGE. MON BONHEUR NE FERA JAMAIS LE TIEN, ET LE TIEN NE FERA JAMAIS LE MIEN, LA PLUS GRANDE INCOMPATIBILITÉ RÈGNE ENTRE NOUS, CE N'EST PAS POUR AUTANT QU'ON AVAIT COMPRIS QUE C'ÉTAIT PERDU D'AVANCE, PITOYABLEMENT, NOUS CONTINUERONS.

& Carlos

INDÉFINIMENT 

SE PASSER SANS S'EN LASSER, DU TEMPS QUI PASSE

REFRACTION / RÉFLEXION

UNE

Savoir prendre des risques / CHÂTAIN - CHÂTAIGNE

Avoir le choix / ET EN PRENDRE CONSCIENCE

CB I HATE PERFUME

Codes invisibles de notre essence.


VU / ENTENDU

QU'ILS MANGENT DE LA BRIOCHE.
 SANG 
 BLEU

"Rousseau écrit: si nous supposons que l'homme a été corrompu par une civilisation artificielle, qu'en est-il de l'état naturel ? L'état de nature auquel on l'a arraché. Imaginons-le, vaguant par les forêts, sans industries, sans discours et sans demeures." 

 
 

Je vole comme un colibri mais je descend sur toi comme un aigle.

Si je meurt devant tout le monde, je ressuscite en plusieurs exemplaires, un exemplaire par pays. Des succursales dans les villes d’importance. Je suis plus grande, je cours plus vite. J’ai des corps de rechange. J’ai une penderie pleine de corps prêts à l’usage. Le corps que tu vois que je porte, c’est mon corps le plus faible, mon corps de fortune.

Je n’ai peur de rien. La peur, c’est démodé.

J’ai du gertex dans le cœur, mon cœur est produit en République tchèque. 300 grammes de mon cœur suffisent à réduire un 747 en miettes.

J’ai sorti un Best of de ma salive, ta petite sœur l’a acheté.

Je me nourris d’à peu près tout ce qui me tombe sous la dent, ma préférence va à la chaire humaine.  Lorsque je mange ta tête, je gagne 15 points de vie.

J’ai inventé la lettre A, j’ai plusieurs milliards de molécules d’importance, 13 niveaux de contraintes mais un seul fournisseur de statuts actifs: moi.

On m’appelle une force gigantesque contenue, je suis la seule issue.

Viens me voir, je sais ce que tu veux.

Non, je n'ai pas le moindre don. Je n'ai pas de talent, je n'ai pas de tendances. Je n'ai pas de charme certain ni de beauté stable. Je ne suis pas une personne caractérielle, ni charismatique, ma présence n'inspire aucun sentiment, aucune émotion. Je ne suis rien de tout ça. Je ne suis rien d'eux. Je ne suis rattachée à personne car personne ne se rattache à moi. Je ressasse sans arrêt les mêmes paroles, les mêmes mots, les mêmes phases. Je me recycle mais il n'y a aucun effet de surprise. Je n'ai aucun intérêt. Pas un. Et tout ça, rien de tout ça n'est dit sur le ton de l'ironie. Je constate. Qu'est ce que je fais là. Je ferais mieux d'aller faire un tour, puisque personne ne m'attends ici. Non, je ne manque nulle part. Les gens vaquent à leurs occupations, leurs têtes pleines à craquer de mots douloureux et d'heureuses dérisions. Si je disparais la vie continuera son cours, inlassablement. Je ne suis même pas capable de rendre fier les gens qui m'entourent, je ne réponds aux attentes de personnes car je suis invalide, du coeur, de l'âme, du corps, de l'esprit. Et de toutes les valeurs imaginables auxquelles l'homme puisse donner une signification quelconque. Je cris biensûr parfois, mais ma voix se perd dans un écho qui lasserait l'individu le plus patient de l'univers. L'univers, parlons en. A compter que chacun ait sa place dans ce vague infini, que chacun soit utile, que chacun soit là pour quelque chose. Et bien voyez vous, moi, je ne sais pas ce que je fous là.