Wednesday 20 October 2010

Do you know what hurts most about a broken heart? Not being able to remember how you felt before. Try to keep that feeling because if it goes you’ll never get it back. Then you lay waste to the world and everything in it.








Il y a des gens qui ont un rôle, partout, tout le temps. 
Il y a des gens qui seront là,   en haut du toit, des gens
accoudés à la balustrade,et les coudes très blancs, très 
gris.    Il y a des gens qui ne pourront rien faire d'autre
que d'être là,tout le temps,  et sur les toits. Il y a donc 
ces gens, qui existent    et qu'on ne rencontrera jamais 
puisqu'ils ont déjà existé,       que d'autres les ont déjà 
rencontrés, et que le tour passe,       chacun a sa place
mais personne ne visite la même attraction,          il y a 
des gens qui ne visitent     même rien du tout, des gens 
de passage.         Des gens que tu ne croises même pas
, tu n'as même pas idée.  Des gens qui n'apparaissent ni
dans les mémoires, ni dans les discussions, encore moins 
sur les toits. Les gens,   un peu comme toi, comme ceux 
qui nous entourent et   dont on a même pas conscience
qu'ils nous entourent.
Les gens comme nous. 


Le moulin. Yann Tiersen
The time you enjoy wasting is not wasted

Saturday 16 October 2010

Comment l'ais-je su ? Les vipères.

Il vaudrait mieux partir avant, avant que l'autre s'éveille et qu'il nous laisse en plan.


Tuesday 12 October 2010

É.C.H.O.U.E.R


Finalement perdre conscience des choses qui nous entoure. Il disait que rien ne tournait rond, qu'il fallait quand même tracer une ligne droite et avancer, marcher dessus, quoi qu'il arrive. Il pensait que nous étions des funambules. Qu'en dessous de nous il y avait le vide. Et qu'on entendait plus parler des personnes qui avaient fait un pas de trop, ou de moins. Que personne ne remontait sur la ligne droite après en être tombé. 
Mais si moi j'en tombe, qu'est ce qui se passera.
Je parlais de poésie de fond du tiroir, de son soupir en fuite à travers mes croyances, j'avais beau détester l'espèce humaine, et monter en haut des maisons, pour escalader le cosmos, rien n'y faisait. Nous étions ratés, incroyablement sûr de nous, certains qu'un autre espace temps nous bousculerait un de ces jours, presque sales, pervertis par l'orgueil.
Rien n'y fait, il trainait ses phrases sur mes phalanges, l'ataraxie que nous n'avions jamais connue, nous l'inventions.

Monday 11 October 2010



J'ai pensé qu'il était peut être temps de changer. J'écris peu mais inconsciemment je pense  : peur.
Il était le même, jauni par la nicotine et le vieux papier froissé dans sa paume, semblable à son filtre. Il aurait fallu que sa bouche eut été filmée par Tom Ford et magenta comme ses semblables. De l'orange au coin de la poudrière des balkans et le monde éclate en mille et un morceaux. Il ne reste que la poussière de ce que nous avions considéré comme " matériel ". Nous coulons du sang et de l'eau, les milliards de matières qui nous constituaient et qui faisaient de nous l'équilibre spatial, la galaxie intemporelle, le hasard merveilleux se détruit et nous sommes des corps en errance, pourritures inachevées.

Wednesday 6 October 2010

" AINSI NOUS NE VIVONS JAMAIS, MAIS NOUS ESPÉRONS DE VIVRE, ET, NOUS DISPOSANT TOUJOURS À ÊTRE HEUREUX, IL EST INÉVITABLE QUE NOUS NE LE SOYONS JAMAIS. "

Allez, mets donc tes mains au feu. Il est probable que le temps poursuive sa course. Mais personne n'en est certain. Basons l'humanité et le cosmos sur des certitudes bancales, fais basculer les tiennes. 
Personne n'est là éternellement. Ma date est bientôt dépassée et quelqu'un d'autre prendra ma place. 
Peu importe, les instants qui font basculer le monde sont les meilleurs. 
C'est d'ailleurs pour ça que la Terre tourne.


Vas-y, c'est beaucoup plus simple qu'on le pense, juste prononcer des phrases dont personne dont je n'entendrais pas la fin. Il était temps. Il est temps, rien n'est plus simple.


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