Wednesday 9 June 2010

Mrs. Love / Disco Ruido


Mais comment as-tu pu croire ça. Comment ais-je pu te croire. Tout ce que j'écris est plat et vide tellement je te hais à l'heure actuelle. Comment as-tu pu croire que tu aurais la capacité de ruiner tout ça ?
Tu vis en plein rêve ma jolie. Jolie petite conne. Je te hais. Trois mots huit lettres. Pas très dur à assimiler si ? Ta petite tête bouffie d'idéaux étroits n'en peux plus. Assume au moins. Accepte. Incline toi. Tu ne peux plus rien faire que de mentir. Tu ne peux plus rien faire que te trahir toi même. Tes espoirs déchus se déchirent. A mon grand bonheur. Mais, soyons honnêtes, que croyais-tu ? Tu croyais pouvoir tout anéantir avec tes mots et tes phrases désordonnées ? Tu croyais qu'en effleurant sa peau avec tes doigts débordants d'un romantisme à vomir tu allais créer un lien ? Mais quel lien ? Quel sorte de lien ?
Tu me dégoûtes, et tu persistes à te mentir à toi même. Tu vois l'empire de tes jours et de tes nuits se dérober sous ton regard absent et la seule chose que tu trouves à faire c'est démolir ce qui reste, casser les restes. Les restes, ceux qui tenaient encore maladroitement debout, va savoir pourquoi. Va savoir par quel miracle. Je ne ressens aucune compassion pour toi. Tu m'inspire seulement de la pitié.
J'ai pitié de voir ton être chancelant déambuler tant bien que mal sur le chemin sinueux que tu as décidé de tracer, et tenter de détruire les seules personnes autour de toi, mais tu n'es pas assez forte tu comprends. Tu manques de tout. Tu es à moitié vide et ton autre moitié se désintègre. Il ne te reste rien. Et je ne suis même pas contente de contempler ce spectacle. Le seul sentiment qui subsiste en moi c'est un mélange amer de pitié, de dégoût, de mépris.
Ne pars pas, non. Reste assise. Je lève mon verre à tes tentatives ridicules et vaines, à ta défaite minable, à ta belle hypocrisie qui tient la route contrairement à tout ce que tu as essayé d'envisager, à ta solitude à présent complète, à tes yeux larmoyants, ta voix qui chuchote en tremblants des paroles insensées. Amen.





Mais tu veux savoir le pire dans tout ça, c'est que je ne m'en serai jamais douté. Cette espèce de confiance aveugle. Cette sérénité face à toi. De ne rien craindre. De pouvoir vraiment parler. Mais quoi, tout se finit comme ça ? Je ne veux plus te voir, je ne veux plus rien qui vienne de toi. Pas un regard, pas un sourire, pas un geste, pas un mot, pas un message, pas un " j'ai entendu dire que ". Plus rien, niet, zéro, nichts. Comprends juste que je n'aurais plus jamais confiance en toi et que tu l'as bien mérité.

No comments:

Post a Comment

Followers