Tuesday 9 March 2010

" Tandis qu'éternelle et adorable profondeur améthyste, tourne à jamais la flamboyante gloire du Christ. " A.

I

Non je ne sais pas si vous savez. Mais moi j'essaye d'être là, souvent, le plus possible. Je prends compte des choses, j'apprends les nouvelles, je les commentent, je les (dés)approuve. Mais je me retourne et plus rien. Le réel problème est que je ne connais rien de moi et toi non plus. Que je n'ais jamais réussi à me cerner et que c'est pas demain la veille que t'y parviendras. Que j'ai l'impression de ne rien contrôler pourtant j'arrive à te contrôler. Que ce n'est pas moi qui commande, cependant tu es quand même sous ma volonté. Soumis ou soumise, rien ne diffère, tu ne t'adresses pas à la bonne personne, seulement je ne sais pas comment faire pour m'adresser à moi, pour que tes mots puissent me percuter tu devras chercher sans mon aide car je n'ai rien à dire de plus. Nous sommes perdus dans une ville inconnue où personne ne parle notre langue. Où lumières vacillent et où les hommes sont aveugles.



II

" Il faut à peu près 250 kilos pour écraser un crâne humain. Mais l'émotion humaine est quelque chose de beaucoup plus délicate.
J'aurais jamais cru que ça puisse être comme un accident de voiture. "



III

Je ne comprends pas trop. Je sais juste que c'est le moment, qu'il est venu le temps des belles paroles qu'on doit garder pour soit. Que ce soit pour moi, pour eux, pour nous, pour toi. On se tait un peu, pour donner cet écho au silence.
Et moi j'aime bien ça, j'aime bien. J'aime bien contempler leur bonheur électrique, le court circuit qui grésille au fin fond de son crâne. J'aime voir à travers elle, de temps en temps. J'aime ça parce qu'elle donne aux choses pauvres, aux choses qui pourraient sembler vides une espèce de beauté ingénue. Auxquelles on ne peux pas s'empêcher de pardonner le moindre écart.
On va dire que pour le moment je me retire de la course. Que le temps est venu, sans même que je réalise. Qu'il s'est inspiré de mes avis, de mes mots et de ma façon d'être, que le temps s'est installé en moi pour un moment.

IV

"Je lui aurais volontiers pardonné son orgueil s'il n'avait pas blessé le mien. "




1 comment:

  1. Ma zozo, j'ai laissé tes QUATRE commentaires, je crois que tu as buggué, mais moi j'ai bien rigolé hahaha ;)

    (harry 4eva yeah)

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