Saturday 19 December 2009

La grande casserole.



You never had anyone, so I won't let you down.


Comment ai-je pu être aussi stupide. Le froid me rend lucide, et la nuit m'accable, les astres éclatent de leurs pistolets à bille, de jeux d'enfants.
De jeux anodins mais si brusques. Et tu cris peut-être à cet instant, et je ne t'entends pas.
Marchant le long des arbres qui grincent de gel, la neige de ce matin a fondu, et mes illusions se sont perdues.
Ce n'est pas l'espoir qui les motive, c'est le dépit. Et ils se raccrochent à la moindre espérance qui tient debout, si loin de leurs idéaux, mais la réalité la plus frappante.
Celle qu'ils espèrent un jour peut-être s'approprier. Mais qu'ils n'auront jamais, car pas un seul mot ne ressort d'entre mes phrases incongrues.
Déstabilisée je vous fuis comme la peste, je retiens mon souffle. Vous avez balancé une telle confusion dans mon regard que je n'ose plus jeter un oeil de votre coté.
Mais à présent, je sais quoi faire. 
Vous ne pourrez plus jamais avoir cette sale emprise sur moi, plus jamais vos mains obscures, plus jamais cet espèce de promesse désespérée le long de mon rire.

Vous êtes mort. Pour la bonne et simple raison que je vous ai vaincu. Du haut de mes ampoules, de mes cils pleins de stalactites. Vous êtes morts et enterrés. Bien profond, avec vos mots qui blessent. Vous êtes calcinés, et ton corps par en fumée. Part en poussière. 
C'est ainsi que se termine l'histoire maladroite de nos péripéties sans sens. 

( 3h43, a.m )



4 comments:

  1. Je crois que tu aimes le Beau. Aimer la beauté, c'est savoir la trouver dans chaque chose, dans chaque être, et je crois que tu es capable de ça, aussi bien que de trouver ce qu'il y a de plus misérable et de plus répugnant. Et pour ça j'ai beaucoup de mal a comprendre, pourquoi tu as l'air si triste. Tu vois bien que le Mal et le Bien cohabitent sans cesse, et tu sembles éprouver du dédains pour tout sous prétexte que ça n'est pas entièrement Bon. Rien n'est noir, et rien ne sera jamais blanc, tout est voué à rester gris, aussi triste que cela puisse te paraitre. Le monde, malheureusement, ne changera pas pour tes beaux yeux, alors si tu veux vivre une existence moins torturée tu ferais mieux de changer ton regard sur les choses, les accepter telles qu'elles sont, et savoir les apprécier au moins pour l'unique atome de Beau qu'elles ont en elles.
    J'espère que ce commentaire t'aidera, et qu'il n'est pas complètement à côté de la plaque. Je n'ai aucune prétention, surtout pas celle de te connaitre et de pouvoir t'aider.

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  2. Non je ne le suis pas. Je vais te trouver quelqu'un de torturé : Benjamin est quelqu'un de torturé. Je ne suis pas torturée.
    En aucun cas.

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