Friday 11 December 2009

Encore un jour s'endort. Les yeux mis clos et dans la main droite, caché, pris au piège, le plus grand secret que le monde ait pu conserver.

C'est un peu comme le Skippy Peanuts Butter. C'est lourd, ça donne mal au coeur, mais c'est pas pour autant qu'on arrête d'en consommer. D'en consumer. 
Juste, s'enfuir un peu, prendre l'air, le vrai. Et combler nos esperances mutuelles, sans qu'à la case arrivé, l'un de nous soit frustré. 
Faire ce dont on a envie, tout se dire, enfin. Tout expliquer, les malentendus qui pèsent si lourd, les mensonges et les amours oubliés. 
Parler de mort et de guerre, de clopes, de voyage, parler de tout, parler d'Alaska. Alaska, Alaska.
Cracher sur ceux qu'on ne peut plus voir en peinture, aquarelle, tableau et autres. Ceux qu'on ne peut plus encadrer, ceux qu'on se cogne au fil des jours en se disant que demain ils seront un peu moins cons.

S'imaginer autre part et autrement, avec d'autres espoirs, d'autres promesses, d'autres buts, d'autres natures, d'autre idéaux.
J'essaye, je te promets que j'essaye. Mais perpétuellement, systématiquement, j'oublie de me souvenir de t'oublier.

Fais quelque chose, hurle, pleure, insulte. Mais joue pas au jeu de l'indifférence. Pas comme ça, pas ici, pas maintenant, et surtout pas avec moi. Parce que ça ne me détruit pas, mais c'est pire que ça.

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