Monday 8 February 2010

It's not you, it's me.

La cause perdue.

Reprend du poil de la bête.



Mais je ne sais pas quoi faire. Et elles m'attrapent, me transplanent, elles me déposent brutalement devant le fait accompli. Et je suis seule à sourire comme une demeurée car dans ces cas là, je ne peux rien faire d'autre.
Tu pourras me parler du monde, des horaires de bus, du sourire des autres, ceux qui passent. Ceux qui ne se retournent pas. Tu pourras regarder fixement ma bouche et je me tairais. Comme une enfant qui en a trop fait. J'aurais pu te parler de toutes les choses dont je ne parle pas. Tu pourras me parler du building colossal, tu pourras faire jaillir des étincelles de tes silex. 
Mais ne te frotte pas trop à moi, ne me laisse pas le temps d'y prendre goût, ne reste pas planté là, je n'arrive pas à tenir debout. Plus longtemps que toi. 
Tu me touches : j'explose. La centrale nucléaire se dissout à tes pieds, la poussière s'étend et t'englobe, tu étouffes. Et moi j'explose. 
BAM.
Un cachet d'aspirine dans quelque chose à bulles. 
Tu secoues, tu secoues.
Bagdad. 
Hiroshima.
Tchernobyl.
Un grand feu de joie. 
Mais une fois que la poussière sera retombée. Une fois que tout ce cirque sera terminé, quand l'obscurité aura pris toute la place, tout autour de toi. 
Tu auras beau chercher. Partout, nulle part.
Tu m'retrouvera pas.

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