Thursday 27 January 2011







En fait ce n'est pas tant que ça la chose en elle même. Ce sont des revanches que personne ne peut entreprendre, à part nous. Il y a des choses qui arrivent et qui buttent, il y a des murs, plus ou moins grands. Il y a aussi l'oppression de la collectivité, qui me dissout. Il y a toujours, à chaque entreprise, cette amertume qu'a le résultat, cette contrariété, crève-coeur, déboire, déconvenue, dépit, désappointement, désillusion, déception. Comme si j'avais cru à un monde à notre hauteur et que nous finissions par tomber de haut, de réaliser notre impuissance, abattement, anéantissement, défaillance défectuosité, faille, fragilité, infirmité, insuffisance. Cette défaillance exacte que je traîne n'importe où sans pouvoir m'en détacher.

Je traîne l'apocalypse mentale partout où je vais, comme mon ADN, inévitablement je suis invalide, incontestablement.



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